Horizon Europe : 2 start-ups de Reims lauréates de l'EIC
Horizon Europe : 2 start-ups de Reims lauréates de l’EIC
Publié par Virginie Manfroni le lundi 22 juillet 2024
Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé Recherche, innovation, enseignement supérieurLe 15 juillet 2024, le Conseil européen de l’innovation (EIC) a dévoilé les lauréats du dernier appel « EIC Accélérateur » qui vise à permettre aux start-ups et PME de développer plus rapidement des innovations de rupture susceptibles de créer de nouveaux marchés : 2 start-ups du Grand Est, localisées à Reims, seront soutenues au travers de ces financements européens dédiés à l’innovation.
Instrument financier d’Horizon Europe, doté de plus de 10 Md€ pour 2021-2027, le Conseil européen de l’innovation (EIC) permet de financer toutes les étapes clés des innovations prometteuses à haut risque. Outre un accès à une expertise de pointe, à des entreprises, investisseurs et autres acteurs de l’écosystème, les lauréats peuvent bénéficier de subvention jusqu’à 2,5 M€ combinées à des prises de participation au travers du Fonds « EIC ». Dans le cadre des résultats de ce dernier appel « EIC Accélérateur », l’EIC attribuera 165 M€ sous forme de subventions aux lauréats, qui pourront pour 96% d’entre eux (dont les 2 lauréats du Grand Est) prétendre également au financement mixte proposé par l’EIC, à savoir une prise de participation au capital, par l’intermédiaire du Fonds EIC (branche d’investissement spécialisée). L’EIC estime que les financements globaux obtenus par l’ensemble des lauréats avoisineront 411M€.
Cet appel était l’un des plus sélectifs depuis le lancement des financements EIC : 969 candidatures déposées, 347 candidats invités à des entretiens de sélection et 68 start-ups européennes sélectionnées, dont 13 françaises et plus particulièrement 2 en Grand Est, toutes deux localisées à Reims :
- « Zephyr » porté par Latitude, spécialisée dans le lancement de nano-satellites et le développement de micro lanceur pour mettre des petits satellites en orbite : la start-up fondée en 2019, a annoncé que le financement européen sera dédié plus spécifiquement au développement de son pas-de-tir à déploiement rapide.
- « ACT-Matrix » porté par Apmonia therapeutics (start-up fondée en 2019 et issue de travaux menés au sein de l’Unité Mixte de Recherche MEDyC – CNRS et Université de Reims Champagne-Ardenne), qui développe des thérapies révolutionnaires contre le cancer : la start-up a annoncé recevoir un financement pouvant atteindre 9,5M€ pour accélérer le développement de sa plateforme de recherche pour agir sur la matrice extracellulaire tumorale et proposer une nouvelle classe de médicaments en oncologie.
En Grand Est, Latitude et Apmonia Therapeutics rejoignent ainsi les jeunes entreprises innovantes strasbourgeoises précédemment sélectionnées par l’EIC accélérateur : Cephalgo en 2023 pour développer un nouveau système de reconnaissance des émotions pour le suivi en temps réel et continu des patients en psychiatrie et Spartha Medical, en 2021, pour le développement de revêtements multifonctionnels antimicrobiens, antiviraux et anti-inflammatoires dans les technologies médicales.
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Nouvel appel Interreg Rhin supérieur ouvert !
Publié par Marie Clotteau le lundi 15 juillet 2024
Développement régional et urbain Environnement, climat et santé Mobilités, tourisme et culture Recherche, innovation, enseignement supérieurLe programme Interreg Rhin supérieur vient d’ouvrir un nouvel appel à projets jusqu’au 21 octobre 2024.
Avec une enveloppe financière de 22,3 millions d’euros, le programme financera la quasi-totalité des objectifs spécifiques du Programme Opérationnel. Des projets couvrant les priorités suivantes pourront donc être déposés :
- Pour une région transfrontalière plus verte (A)
- Pour une région transfrontalière mieux connectée (B)
- Pour une région transfrontalière plus sociale (C)
- Pour une région transfrontalière plus intelligente (D)
- Pour une région transfrontalière plus proche des citoyens (E)
Concrètement, des projets portant sur le changement climatique, la transition écologique, la transition énergétique, l’économie circulaire, la mobilité, l’agriculture, la viticulture, le tourisme, les PME, l’intelligence artificielle, la santé, l’éducation la coopération citoyenne, la jeunesse, le sport, l’innovation sociale sont éligibles.
Le taux de co-financement est de 60% des dépenses éligibles pour les priorités A, C et E et de 50% pour les priorités B et D avec un budget par projet compris entre 100 000€ et 5 000 000€. La durée recommandée des projets est de 36 mois mais peut être allongée jusqu’à 48 mois.
Les partenaires éligibles doivent être situés au Bade-Wurtemberg ou en Rhénanie pour le côté allemand ou en Alsace côté français. Des partenaires des 5 cantons de la Suisse du Nord-Ouest de Bâle-Ville, de Bâle Campagne, d’Argovie, du Jura et de Soleure peuvent également être associés.
Seule la sous-priorité D1 pour « développer et améliorer les capacités de recherche et d’innovation ainsi que l’utilisation des technologies de pointe » n’est pas couverte.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site du programme, à télécharger le pack de candidature (qui comprend l’appel à projet, le détail sur l’éligibilité des dépenses et le formulaire pour répondre) ainsi que les contacts de l’équipe en charge du programme.
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Projet InTiCosm : renforcer les composés biosourcés dans les cosmétiques grâce au programme France – Wallonie – Flandre
Publié par Valentin Ceretto le lundi 1 juillet 2024
Recherche, innovation, enseignement supérieurDe nos jours, les produits cosmétiques à base d’agroressources sont de plus en plus recherchés par les consommateurs pour un usage au quotidien. De ce fait, les chercheurs portent un intérêt grandissant pour la valorisation des agroressources à leur disposition afin de mettre en évidence de nouvelles innovations en cosmétique mais également dans les domaines pharmaceutiques, alimentaires ou environnementaux.
Dans ce contexte, le projet InTiCosm avait pour objectifs le développement de composés biosourcés, appelés « cargos verts », ainsi que leur évaluation en vue d’une utilisation dans le domaine de la formulation de produits cosmétiques. Ce projet de recherche collaboratif transfrontalier fait intervenir l’Université de Liège (Gembloux AgroBioTech), Vivasciences, Greenwin et le Centre de Recherche Certech en Wallonie, l’Université de Gand, Catalisti et le centre de technologie Vito en Flandre, l’Université de Reims Champagne-Ardenne, membre de Grand Est-Europe, l’Université de Lille, l’association de diffusion scientifique Accustica et le pôle de compétitivité B4C en France. Le projet InTiCosm a donc participé à la volonté commune des partenaires impliqués de collaborer en tant qu’acteurs transfrontaliers dans le domaine de la bioéconomie pour la cosmétique.
En chimie, les cargos sont des réservoirs de tailles modulables pour le transport de molécules, utilisables par exemple pour transporter des principes actifs en pharmacie ou des agents de contraste en imagerie médicale. Dans le projet InTiCosm, les « cargos verts » sont des polymères ou des dendrimères synthétiques bio-sourcés, dont les matières premières sont issues prioritairement des bioraffineries de la région franco-belge (notamment la plus grande bioraffinerie d’Europe à Pomacle-Bazancourt près de Reims, et le plus gros producteur de bio-éthanol belge, BioWanze, en Wallonie). Durant le projet, la synthèse de ces nouveaux cargos verts a été développée en respectant les principes de chimie verte, c’est-à-dire en diminuant toujours plus les quantités de solvants et le nombre d’étapes de synthèse utilisées. Par ailleurs, les contraintes réglementaires et les coûts associés ont également été pris en compte pour asseoir la compétitivité des nouvelles formulations cosmétiques par rapport aux composés pétro-sourcés existants sur le marché. Les nouveaux cargos ont été conçus pour présenter des propriétés d’encapsulation et de relargage sélectif de cosmétiques selon le milieu considéré (pH de la peau, par exemple) ou la température. Utilisés en formulation cosmétique, ils ont permis d’encapsuler des principes actifs (anti-oxydants, par exemple) afin de les stabiliser dans le temps et/ou vis-à-vis de l’oxydation de l’air. Ce pouvoir d’encapsulation a été étudié par des méthodes de pointe, de même que la toxicité des cargos, ce qui a permis d’établir un canevas structure/réactivité qui a conduit au choix de quelques-uns (les plus efficaces et les moins coûteux) qui, après passage de la synthèse à plus grande échelle, pourront ont être testés auprès d’industriels de la zone INTERREG France-Wallonie-Flandre.
Le projet Intiscom a donc permis une recherche multi-acteurs avec des compétences complémentaires et transfrontalières. Il ressort de ce projet de nombreuses publications et communications scientifiques sur le territoire, mais aussi sur des périmètres beaucoup plus larges. De nombreuses communications vers le monde académique (enseignement supérieur), les scolaires ou le grand public ont aussi été réalisées notamment via les partenaires associés Accustica et Vivasciences, ou via les services dédiés des Universités ou centres de recherche. Des contacts industriels ont aussi pu être établis, notamment grâce aux interactions avec le partenaire associé B4C, mais aussi via les laboratoires de recherche concernés. Certains contacts sont toujours actifs et donnent lieu à des perspectives de recherche.
Site du projet en français, néerlandais et anglais.
Capsule Vidéo – Projet INTICOSM, 22 août 2022
Contact :
Pr. Sandrine BOUQUILLON
Institut de Chimie Moléculaire de Reims
UMR CNRS 7312
Université de Reims Champagne Ardenne
UFR Sciences, Moulin de la Housse
BP 1039 Boîte 44
51687 REIMS Cedex 2
Tél : 03 26 91 89 73
Email :
Cet article est une contribution de l’Université de Reims Champagne Ardenne.
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France – Wallonie – Flandre : second appel ouvert !
Publié par Marie Clotteau le vendredi 21 juin 2024
Développement régional et urbain Environnement, climat et santé Mobilités, tourisme et culture Recherche, innovation, enseignement supérieurLe second appel du programme Interreg France Wallonie Flandre vient d’ouvrir. Si vous êtes dans la Marne et dans les Ardennes, vous êtes éligible pour renforcer la collaboration avec la Wallonie et la Flandre.
Les thèmes des projets financés sont :
- Recherche et innovation: renforcer la croissance durable et la compétitivité des PME (Attention seul objectif ouvert sur cet axe)
- Climat et environnement: résilience et adaptation des territoires face au changement climatique, prévention des risques, gestion durable de l’eau, protection de la biodiversité
- Mobilité : promouvoir une mobilité urbaine et rurale multimodale, durable et résiliente au changement climatique
- Cohésion sociale pour soutenir la cohésion sanitaire, sociale, culturelle et touristique du territoire.
Le taux de co-financement est de 60% des dépenses éligibles. Les porteurs de projets doivent déposer leur demande avant le mercredi 30 octobre 2024 à midi sur la plateforme dédiée via l’application Jems.
Un accompagnement est possible avec les animateurs territoriaux. Lucie Maurel accompagnera les acteurs éligibles du territoire du Grand Est
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site du programme, les conditions précises de l’appel ainsi que la boite à outils avec tous les documents.
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Horizon Europe : financements ouverts pour promouvoir la R&I auprès du grand public en 2024 et 2025
Publié par Virginie Manfroni le lundi 3 juillet 2023
Recherche, innovation, enseignement supérieurAvec une enveloppe de 15,42M€, l’appel à projets « MSCA and Citizens 2023 », ouvert jusqu’au 25 octobre 2023, vise à soutenir des activités de divertissement à la fois pour démontrer le rôle de la recherche dans la vie quotidienne des citoyens et mais aussi pour éveiller l’intérêt des jeunes et leur engagement futur dans des carrières scientifiques.
Les actions Marie Sklodowska-Curie et les citoyens, « MSCA and Citizens », permettent d’interagir en priorité avec un public autre que celui de la Recherche, notamment avec des publics scolaires et des étudiants, mais aussi avec des familles et des publics qui n’ont pas facilement accès à la science. Ces actions doivent par ailleurs contribuer à l’inclusion en accordant une importance particulière à promouvoir l’égalité homme-femme dans la Recherche.
A la fois éducatives et divertissantes, les activités proposées peuvent prendre différentes formes : expositions, démonstration d’expériences scientifiques, spectacles, jeux etc. En pratique, l’action « MSCA and citizens » s’articule au travers de la Nuit Européenne des Chercheurs, événement annuel majeur de vulgarisation scientifique au sein de l’UE, qui rassemble plus d’1,5 millions de visiteurs chaque année.
Pour son édition 2023, l’appel à projets « HORIZON-MSCA-2023-CITIZENS-01 : Nuit des chercheurs européens et chercheurs dans les écoles 2024-2025 » bénéficie d’une enveloppe de 15,42M€ qui sera répartie autour d’une cinquantaine de projets. Les projets soumis proposeront notamment l’organisation d’une ou deux éditions de la Nuit européenne des chercheurs, sans oublier d’inclure des activités spécifiquement dédiées à l’initiative « Chercheurs dans les écoles » : cette dernière encourage l’interaction des chercheurs avec les écoliers et les collégiens sur les enjeux de la société et le rôle de la recherche pour y répondre.
Toutes les thématiques sont éligibles, mais l’édition 2023 précise que priorité sera donnée aux projets soumettant des actions en lien avec les cinq Missions d’Horizon Europe (cancer, qualité des eaux et océans, adaptation au changement climatique, villes intelligentes et neutres en carbone, qualité des sols et alimentation). Les projets retenus, d’une durée de 24 mois maximum, bénéficieront d’un soutien financier (sous forme de somme forfaitaire « Lump Sum) pouvant varier entre 50 000€ et 150 000€ par édition de la Nuit européenne des chercheurs (100% des coûts directs pris en charge et financement à hauteur de 25% des coûts directs pour la prise en charge des coûts indirects). Les projets peuvent être portés par un ou plusieurs établissements, académiques ou non académiques, basés dans les États membres de l’UE ou dans les pays associés.
L’appel se clôture le 25 octobre 2023.
Plus d’information et lien pour candidater à cet appel.
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Transition énergétique : la plus grande usine européenne de fabrication photovoltaïque bientôt en Grand Est
Publié par Virginie Manfroni le mercredi 28 juin 2023
Économie, industrie, énergie Recherche, innovation, enseignement supérieurL’Union européenne soutient l’implantation d’Holosolis en Moselle qui va porter un projet d’envergure, au travers d’un investissement de 710 M€, soutenu par l’Institut technologique européen (EIT), instrument financier du programme Horizon Europe.
L’Europôle de Sarreguemines-Hambach accueillera prochainement la plus grande usine européenne de production de cellules et modules photovoltaïques, portée par Holosolis. Figurant parmi 28 projets d’investissement étranger en France dans les technologies émergentes, cette installation soutenue par l’Institut technologique européen (EIT), s’inscrit dans le pacte vert de l’UE et contribuera à la sécurité énergétique en accélérant les capacités de fabrication de panneaux solaires photovoltaïques au sein de l’UE.
L’implantation de cette nouvelle usine en Grand Est est également une des initiatives phares menées dans le cadre de l’Alliance industrielle européenne solaire et photovoltaïque (ESIA) pour réindustrialiser l’Europe et contribuera au plan REPowerEU dont un des objectifs est d’injecter 600GW d’énergie solaire dans les réseaux électriques européens d’ici à 2030.
L’EIT InnoEnergy, une des trois premières communautés de la connaissance et de l’innovation (KICs) abritées par l’EIT, a été créé pour devenir le catalyseur et l’accélérateur de la transition énergétique au sein de l’UE, grâce à une bonne articulation de la recherche et de l’innovation et à la constitution du plus grand écosystème européen autour de la production d’énergie renouvelable. Avec un réseau de plus de 500 partenaires, elle accompagne les industriels, soutient les start-up dans leur connexion aux différents marchés et forme également les futurs talents nécessaires pour accélérer le processus de transition énergétique. En partenariat avec la société immobilière française IDEC Group, et le producteur d’électricité solaire et spécialiste de l’agrivoltaïsme TSE, l’EIT InnoEnergy a permis la fondation en 2022 d’Holosolis.
Filiale dédiée à la production d’énergie solaire au sein de l’EIT InnoEnergy, Holosolis va donc investir 710 M€ sur ce projet d’implantation, prévoyant la création de 1 700 emplois. Le site mosellan a été retenu face à 40 autres sites dans 6 pays dont l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal et la Pologne.
Avec une ouverture programmée pour 2025, l’entreprise Holosolis prévoit de produire en Grand Est, 5GW de cellules et modules photovoltaïques, par an, d’ici à 2027, soit 10 millions de panneaux photovoltaïques produits (représentant 8 % des importations européennes de modules photovoltaïques chinois en 2022). La production sera prioritairement affectée à 3 marchés : toitures résidentielles, toitures industrielles et commerciales et l’agrivoltaïsme (combinaison d’une production d’électricité photovoltaïque et d’une production agricole sous cette même surface). Holosolis a également déclaré que priorité serait donnée aux filières européennes pour l’approvisionnement dans les différents éléments nécessaires à la composition d’un panneau photovoltaïque (verre, cadres, etc).
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230M€ pour développer les technologies et les compétences numériques clés
Publié par Virginie Manfroni le mercredi 28 juin 2023
Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé Recherche, innovation, enseignement supérieurSuite à l’adoption ce printemps des deux programmes de travail pour 2023 et 2024 du programme « Europe numérique », 22 appels à projets, gérés par la Commission européenne et l’Agence exécutive européenne pour la santé et le numérique (HaDEA) sont ouverts.
Le 24 mars dernier, la Commission européenne adoptait deux programmes de travail pour 2023 et 2024 dans le cadre du programme « Europe numérique », doté de 7,5 Md€ pour soutenir les investissements dans les technologies clé du numérique et leur déploiement sur la période 2021-2027. Un budget total de 1,3 Md€ a ainsi été affecté pour deux ans pour les technologies numériques et la cybersécurité.
Un premier programme de travail dédie plus spécifiquement 909,5 M€ (dont 392M€ déployés dès 2023) aux technologies numériques telles que les supercalculateurs, l’exploitation des données, l’intelligence artificielle, l’informatique en nuage et à la formation de la main d’œuvre nécessaire au déploiement de ces technologies de pointe. 108 M€ sont notamment réservés au déploiement et à l’adoption des technologies numériques dans des domaines clés favorisant la numérisation de l’administration publique, ou encore l’interopérabilité de l’Europe. Les projets devront aussi faciliter une adoption plus rapide des technologies d’intelligence artificielle en Europe, en particulier son utilisation par les entreprises et les PME, mais aussi le développement de technologies de réalité virtuelle pour les villes. Ce programme de travail insiste également sur l’importance de l’acquisition de compétences numériques avancées, avec des objectifs spécifiques par exemple pour renforcer les compétences liées à l’industrie des semi-conducteurs, mais aussi pour avancer sur la création et la mise en œuvre opérationnelle d’une académie des compétences en cybersécurité pour favoriser la reconversion professionnelle. La priorité sera donnée aux actions qui participeront à renforcer les compétences numériques chez les jeunes, en particulier les filles, puisque seulement 19% des diplômés en compétences numériques sont des femmes. Le deuxième programme de travail, mis en œuvre quant à lui par le Centre européen de compétences en matière de cybersécurité, se concentre sur les projets et les activités liées à la cybersécurité avec une enveloppe de 375 M€.
Conformément à ces programmes de travail, et bénéficiant d’une enveloppe globale de près de 230M€, les premiers appels à projets ont été ouverts : ils se clôturent, pour la plupart, le 26 septembre 2023.
Ces appels couvrent un large éventail de sujets afin de soutenir une meilleure utilisation des technologies numériques et de renforcer la confiance des citoyens dans la transition numérique :
- 16M€ dédiés au développement des compétences numériques : une partie consacrée aux semi-conducteurs, avec un appel spécifique pour développer un réseau européen d’établissements d’enseignement supérieur et d’industries qui permettront de former des spécialistes des semi-conducteurs ; une autre partie réservée au renforcement des compétences numériques des jeunes élèves et plus spécifiquement les filles.
- 32M€ affectés à des projets participant à la mise en place d’un réseau de centres internet plus sûrs, notamment pour protéger les mineurs, mais aussi pour lutter contre la désinformation.
- 31M€ pour des projets dans le domaine des données, par ex. en vue d’établir une base de données européenne du génome pour soutenir la recherche, la prévention des maladies et les soins de santé.
- 25M€ fléchés vers des projets pour les infrastructures permettant le stockage décentralisé des données.
- 18M€ réservés aux actions dans le domaine de l’intelligence artificielle.
D’autres appels à projets gérés par le centre européen de compétences en matière de cybersécurité (ECCC) ont également été ouverts pour financer des activités liées à l’identification et à la réponse aux cybermenaces :
- 3 appels 2022 ont été rouverts jusqu’au 6 juillet 2023 pour renforcer les centres opérationnels de sécurité (SOC) transfrontaliers, destinés à surveiller, prévoir et réagir aux cyberincidents (36M€).
- Un appel ouvert jusqu’au 29 août 2023 vise à soutenir des actions en matière d’intelligence artificielle et de gestion des données (28M€).
- 4 appels sont ouverts jusqu’au 26 septembre 2023 afin de contribuer aux objectifs du règlement sur la cybersolidarité et de renforcer la coopération opérationnelle et les actions conjointes entre Etats membres pour 71M€, dont 35 M€ affectés à la mise en place d’un mécanisme d’urgence en matière de sécurité (préparation, assistance mutuelle en cas d’incident). 30 M€ financeront par ailleurs les start-ups et PMEs dans leur mise en œuvre des nouvelles obligations induites par la transposition de la Directive SRI2/NIS2 (Network and Information Security), qui détermine des mesures de gestion des risques en matière de cybersécurité et des obligations en matière de signalement notamment dans les secteurs de l’énergie, les transports, la santé et l’infrastructure numérique.
Les universités, les centres de formation, les laboratoires de recherche, les administrations publiques ou les entreprises innovantes évoluant dans le secteur des technologies numériques peuvent candidater à ces appels. Pour la majorité des projets, il est prévu que la part de financement du programme Europe numérique ne dépasse pas 50 % des coûts du projet : il faudra donc mobiliser des financements autres, à un niveau au moins égal à la part financée par l’UE.
Enfin, le lancement de nouveaux appels à projets est annoncé au cours du deuxième semestre 2023, probablement après l’été.
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Initiative urbaine européenne : 120 millions d’euros pour l’innovation dans les villes
Publié par Gaëtan Claeys le mercredi 28 juin 2023
Développement régional et urbain Environnement, climat et santé Mobilités, tourisme et culture Recherche, innovation, enseignement supérieurL’Initiative urbaine européenne est un instrument qui vise à soutenir l’innovation et le développement durable des zones urbaines. Cette initiative est dotée de près de 450M€ pour 2021-2027.
Début juin, la Commission européenne a lancé un deuxième appel « action innovatrices urbaines », avec une enveloppe de 120 millions d’euros. Cet appel ouvert jusqu’au 5 octobre 2023 s’adresse aux villes ou groupement de villes de minimum 50 000 habitants. Il vise à soutenir via des projets pilotes l’expérimentation de nouvelles solutions innovantes en lien avec le verdissement urbain, le tourisme durable, et la valorisation des compétences dans les villes.
Les projets retenus – d’une durée maximale de 3,5 ans – bénéficieront d’une subvention maximale de 5 M€ couvrant 80 % des coûts éligibles.
Plus d’informations sur l’appel
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La Région Grand Est, co-pilote d’échanges européens sur la santé mentale des jeunes
Publié par Virginie Manfroni le mercredi 28 juin 2023
Environnement, climat et santé Recherche, innovation, enseignement supérieurLa Région Grand Est a accueilli ses partenaires européens à Nancy du 12 au 16 juin 2023, dans le cadre du projet Erasmus+ « Me-Health ».
La Région Grand Est coordonne, sur son territoire, un ambitieux projet européen de coopération et d’échanges d’expériences sur les impacts de la crise sanitaire du COVID-19 et des confinements sur la santé mentale des jeunes, intitulé « Me-Health » et financé par le programme Erasmus+. Ce projet est copiloté pour le Grand Est par la Direction du Rayonnement Transfrontalier, International et Européen et la Direction de la Santé, puisque la santé mentale des jeunes est une thématique d’actualité qui est au cœur de la feuille de route « Santé 2021-2027 » de la Région Grand Est. Soutenu par des fonds européens à hauteur de 160 845 €, ce projet associe la Région de Moravie-Silésie (République tchèque) et la Voïvodie de Lubelskie (Pologne), deux régions partenaires historiques du Grand Est, ainsi que la Province de Styrie (Autriche).
Les autorités régionales ont souhaité mobiliser dans ce projet l’expertise d’écoles, de centres de conseil psychologique et pédagogique et d’une association de parents d’élèves, pour répondre à l’objectif de « Me-Health » qui est d’identifier les meilleurs outils mis en place dans chaque région pour détecter les troubles psychologiques des jeunes et les accompagner vers un mieux-être. La Région Grand Est a ainsi souhaité impliquer dans les travaux l’association territoriale « Pep Lor’Est_CMPP54 » et l’Union chalonnaise FCPE. Par ailleurs, une école néerlandaise de la Province de Gueldre participe aux réflexions en qualité de partenaire associé, ce qui vient encore élargir la dimension européenne du projet.
Pour atteindre son objectif, ce projet de 28 mois (du 01/02/2022 au 31/05/2024) prévoit en particulier l’organisation de sessions d’échange et de formation dans les quatre régions partenaires pour les représentants des administrations régionales, les enseignants, les directeurs d’école, les éducateurs, les psychologues et les parents d’élèves. Trois sessions d’échange et de formation ont déjà été menées depuis le lancement du projet.
La première s’est déroulée en Autriche à Graz, du 10 au 14 octobre 2022 et a été consacrée à la phase de diagnostic des difficultés psychiques des jeunes pendant les périodes Covid et juste après par chacun des partenaires. Les principaux facteurs cause de la souffrance mentale des jeunes identifiés et caractérisés sont apparus sensiblement les mêmes d’un pays à l’autre, confortant ainsi la pertinence du projet de coopération.
La seconde semaine d’échanges organisée à Lublin, dans la voïvodie polonaise partenaire de la Région Grand Est (Lubelskie), du 6 au 10 février 2023, était centrée sur les démarches mises en œuvre pour prévenir, accompagner ou soigner les jeunes en mal-être. Un éclairage particulier a été apporté par diverses institutions qui offrent un soutien psychologique et social à de jeunes réfugiés ukrainiens (nombreux dans la voïvodie Lubelskie frontalière de l’Ukraine).
Enfin, une troisième semaine d’échanges a eu lieu dans le Grand Est, à Nancy, du 12 au 16 juin dernier. Elle était co-organisée par le Conseil régional et ses deux partenaires, les CMPP (Centre Médico-Psycho-Pédagogique) de Meurthe-et-Moselle et l’association de parents d’élèves chalonnaise FCPE. Une trentaine de participants ont été accueillis à Nancy par Mme Véronique Guillotin, Conseillère régionale, Présidente de la Commission « Santé, solidarité, citoyenneté », et ont pu échanger avec de nombreux professionnels venus témoigner de leur expérience. Ils ont notamment pu prendre connaissance de la feuille de route « Santé des Jeunes » de la Région Grand Est, découvrir les actions de prévention et d’accompagnement mises en place par des structures dédiées telles qu’une maison pour adolescents ou un CMPP, bénéficier du témoignage de personnels de l’Education, psychologues, parents et élèves sur leur ressenti et leur gestion de la crise sanitaire, et rencontrer des médecins et psychiatres confrontés à des jeunes en souffrance, y compris sur site lors d’un accueil au Centre régional hospitalier universitaire de Nancy-Brabois.
Un travail approfondi avait été réalisé en amont pour répertorier les outils numériques mis en place dans chaque région européenne en lien avec la santé mentale des jeunes et lors de la semaine organisée à Nancy, ces outils ont été confrontés avec l’objectif de sélectionner les plus pertinents. En effet, les travaux menés par le partenariat de « Me-Health » doivent alimenter la rédaction d’un guide numérique de bonnes pratiques disponible en anglais et dans les quatre langues du projet répertoriant les meilleurs outils, en particulier numériques, mis en place par les partenaires, ainsi que les institutions et structures ressources dans la thématique du projet. Il formulera aussi des recommandations et aura vocation à être diffusé au plus grand nombre, en particulier lors d’évènements de dissémination locaux.
A noter que la Région Grand Est aura la chance d’accueillir la réunion de clôture du projet et recevra une nouvelle fois l’ensemble de ses partenaires européens sur son territoire, du 8 au 11 avril 2024.
Article proposé par la Région Grand Est
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Une plateforme pour suivre et comparer les performances régionales en matière de R&I
Publié par Gaëtan Claeys le mercredi 21 juin 2023
Recherche, innovation, enseignement supérieurLa Commission a récemment lancé son premier outil regroupant des informations territoriales statistiques provenant de divers programmes européens de financement de la recherche et de l’innovation (R&I) : le « TEDv » (Territorial Economic Data viewer). Celui-ci rassemble des données provenant de plusieurs plateformes telles que : Cohesion Open Data Platform ; Kohesio ; Recovery and Resilience Scoreboard ; eCORDA (COmmon Research DAta Warehouse) – principale source de données derrière le tableau de bord Horizon ; BvD ORBIS et EUROSTAT. Les statistiques territoriales (au niveau national, Nuts 1 ou Nuts 2) des différents fonds de R&I sont présentées dans trois tableaux de bord (régional, sectoriel et comparatif). Outre les indicateurs de financement de l’UE, TEDv comprend également des statistiques socio-économiques et démographiques.
Cette plateforme est destinée aux décideurs politiques et aux chercheurs afin de leur permettre de suivre et d’analyser :
- la concentration territoriale et sectorielle des fonds de R&I ;
- la contribution des différents fonds de R&I aux dépenses totales de R&D d’un territoire ;
- l’évolution des performances socio-économiques d’une région par rapport aux moyennes nationales et européennes ;
- effectuer des comparaisons avec d’autres régions en termes d’utilisation des différents fonds de R&I.
L’une des principales caractéristiques de TEDv est qu’il permet aux utilisateurs de comparer différentes sources de financement dans plusieurs zones géographiques et de les relier à des informations statistiques territoriales. Pour la première fois, l’utilisateur pourra retrouver et extraire ces données à partir d’une plateforme unique, alors qu’elles étaient habituellement dispersées dans diverses sources.
La Commission européenne mettra progressivement à jour les données disponibles.
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