Intelligence artificielle : faut-il plus d’innovation ou plus de règles ?
Intelligence artificielle : faut-il plus d’innovation ou plus de règles ?
Publié par Gaëtan Claeys le lundi 14 décembre 2020
Recherche, innovation, enseignement supérieurBasée sur l’analyse d’un très grand nombre de données, l’intelligence artificielle pourrait révolutionner certains secteurs de l’économie. C’est dans ce contexte que 14 États membres viennent de publier une note favorable à l’innovation en matière d’intelligence artificielle, cosignée par Cédric O, Secrétaire d’État français chargé de la transition numérique.
Il s’agit pour les signataires de trouver un juste équilibre, en encourageant le développement des technologies liées à l’intelligence artificielle sans ériger de barrières juridiques trop contraignantes : ils prônent donc l’application de la législation existante, l’autorégulation et un étiquetage volontaire. De la même façon, ils demandent à ce que les applications liées à l’intelligence artificielle ne soient catégorisées comme à « haut risque » que de façon exceptionnelle. Ceci vaut notamment pour les secteurs de la santé, du transport, de la sécurité, du recrutement et de la justice.
L’Allemagne, de son côté, ne figure pas dans les signataires de cette prise de position. En effet, celle-ci est favorable à un cadre juridique plus strict, avec une portée beaucoup plus large, afin de couvrir un maximum de technologies liées à l’intelligence artificielle. Ce désaccord au sommet démontre une nouvelle fois l’importance grandissante des solutions liées à l’intelligence artificielle, y compris dans le Grand Est où les projets sont nombreux.
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La transformation numérique de l’enseignement, accélérée par la crise
Publié par Gaëtan Claeys le lundi 14 décembre 2020
Recherche, innovation, enseignement supérieurLe 30 septembre 2020, la Commission européenne a adopté un nouveau plan d’action en matière d’éducation numérique, tirant les premières leçons de la crise sanitaire pour mieux préparer les citoyens à un avenir de plus en plus connecté.
La pandémie de COVID-19 a entraîné la fermeture généralisée des établissements scolaires et universitaires. Pour poursuivre les formations, les technologies numériques ont fait l’objet d’une utilisation massive, sans précédent. Face à ce virage pris, d’importants défis se présentent : garantir une égalité d’accès aux infrastructures et équipements numériques, mais également à l’acquisition de compétences numériques.
Pour améliorer l’utilisation de la technologie numérique dans l’enseignement et l’apprentissage, la Commission européenne vient d’adopter un plan d’action en matière d’éducation numérique pour la période 2021-2027, une vision ambitieuse axée sur deux priorités stratégiques. La première vise à accentuer le développement d’un écosystème d’éducation numérique performant. La deuxième priorité veut renforcer les compétences numériques et développer une culture numérique pour permettre une meilleure analyse des données, alors que plus de 40% des jeunes considèrent que leur capacité de jugement critique n’est pas suffisamment abordée dans leur formation.
Ce plan d’action va trouver écho dans une stratégie déjà bien établie du Grand Est, alors que la Région a été la première de France à avoir fait ce choix ambitieux du numérique éducatif pour les lycéens et étudiants au travers de ses programmes Lycées 4.0 et Universités 4.0, qui participent aux nouvelles formes d’enseignement. Le plan d’action vise également une coopération plus étroite entre les États membres et des initiatives en faveur d’une éducation numérique de qualité, inclusive et accessible en Europe. Parmi celles-ci, figurent le développement d’un cadre de contenu éducatif numérique européen, mais aussi d’un certificat européen des compétences numériques, permettant d’évaluer le niveau de compétences numériques selon un cadre commun. Volet important du plan de relance européen « Next Generation EU », ce plan d’action devrait pouvoir également bénéficier de financements issus de différents programmes européens : Erasmus+, FSE, FEDER, le Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE), les programmes Europe Numérique et Horizon Europe.
Avec ce plan d’action, la Commission européenne positionne l’éducation numérique non plus comme une option mais comme une partie intégrante de l’enseignement et de la formation. Ce plan d’action sera au cœur des discussions du troisième sommet européen sur l’éducation, le 10 décembre prochain.
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EUT+ – Alliance Université de Technologie Européenne – lauréate du second appel «Universités Européennes »
Publié par Gaëtan Claeys le vendredi 11 décembre 2020
Recherche, innovation, enseignement supérieurLe 9 juillet dernier, la Commission européenne a révélé les Universités européennes lauréates de son second appel qui viendront compléter les 17 premières alliances déjà sélectionnées en 2019. Chaque alliance recevra jusqu’à 5 millions d’euros au titre du programme Erasmus + et jusqu’à 2 millions d’euros au titre du programme Horizon 2020 pour une période de trois ans.
Alliances transnationales, financées par le programme Erasmus +, les universités européennes constituent une initiative phare de l’Union Européenne pour le futur de l’Europe « en promouvant les valeurs et l’identité européenne et en révolutionnant la qualité et la compétitivité de l’enseignement supérieur européen ». L’initiative « Think human first » pilotée par l’Université de Technologie de Troyes autour de 8 partenaires européens a été retenue. La vision que développe l’Eut+ s’articule autour de 3 piliers : la volonté partagée de développer une technologie avant tout humaine, de profiter de la diversité et le multilinguisme comme opportunité et de renforcer une université inclusive, pour tous. En savoir plus sur l’EUt+ : www.univ-tech.eu
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Gaia-X, nouvelle infrastructure européenne de données
Publié par Gaëtan Claeys le vendredi 11 décembre 2020
Recherche, innovation, enseignement supérieurLe 4 juin, le ministre français de l’économie et des finances français, Bruno Le Maire et son homologue allemand Peter Altmaier ont dévoilé l’ébauche d’une initiative franco-allemande d’infrastructure européenne de données : Gaia-X. Elle s’inscrit dans la poursuite des initiatives franco-allemandes initiés depuis 2019 dans le cadre du manifeste franco-allemand pour une politique industrielle européenne.
Gaia-X ambitionne de construire une infrastructure de données fiables et sécurisées pour l’Europe, en permettant aux futurs clients une nouvelle offre de service, sur un marché dominé par les géants américains ou chinois. Il s’agit d’un partenariat dynamique ouvert aux acteurs économiques s’engageant à garantir la souveraineté des données, leur disponibilité, interopérabilité, portabilité ainsi que promouvoir la transparence.
Les premiers services devraient apparaitre au premier semestre de l’année 2021. La Commission européenne avait présenté, en février dernier, deux éléments clés pour sa stratégie numérique : un livre blanc sur l’IA et de stratégie européenne pour les données.
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