Le Grand Est, un territoire leader en bioéconomie
Le Grand Est, un territoire leader en bioéconomie
Publié par Marie Clotteau le lundi 14 juillet 2025
Agriculture, affaires sociales, emploi Environnement, climat et santéLa Commission européenne a prévu de mettre à jour sa stratégie européenne sur la bioéconomie d’ici fin 2025. Lors d’une consultation publique, elle a recueilli les avis des différents acteurs des territoires pour leur demander leur contributions sur le sujet.
Afin d’y répondre et de montrer son intérêt pour la bioéconomie sur le territoire, lors de son Assemblée Générale du 20 juin 2025, Grand Est-Europe a adopté une position commune sur la bioéconomie. Dans ce document de position, les membres du collectif soulignent que :
- Le Grand Est est un territoire leader en bioéconomie en Europe, avec une stratégie régionale dédiée au sujet et plus de 400 acteurs tout au long des chaines de valeur implantés dans le territoire.
- Des obstacles réglementaires, financiers, liés aux marchés qui doivent être surmontés afin de favoriser le déploiement de la bioéconomie de manière plus large.
- Enfin, Grand Est Europe émet des recommandations sur des mesures réglementaires et stratégiques ; le soutien aux producteurs de biomasse ; la production de la biomasse durable ; l’industrialisation de procédés innovants ; la communication, la diffusion et la dissémination pour favoriser une meilleure connaissance de la bioéconomie auprès d’un large public et enfin des mesures pour renforcer l’attractivité et la compétitivité du secteur.
Vous trouverez ici la position complète du collectif.
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Start in Mountains : un nouveau projet pour booster l’innovation en montagne
Publié par Marie Clotteau le vendredi 4 juillet 2025
Agriculture, affaires sociales, emploi Développement régional et urbain Recherche, innovation, enseignement supérieurLes zones rurales montagneuses d’Europe abritent des paysages à couper le souffle, des traditions riches et un besoin croissant de revitalisation économique. Start in Mountains (SIM) est un projet financé par l’Union européenne, dans le cadre du programme Interreg Europe, qui vient d’être lancé et qui vise à transformer ces régions en pôles florissants d’entrepreneuriat et d’innovation avec la participation de la Région Grand Est.
Revitaliser les régions rurales
Les zones de montagne représentent près de 30 % du territoire de l’UE et accueillent 13 % de sa population. Pourtant, malgré leurs atouts, nombre d’entre elles sont confrontées à d’importants obstacles : une population en déclin, des infrastructures limitées et des économies locales en difficulté. Le projet SIM s’attaque directement à ces problèmes en s’appuyant sur le modèle des « villages de startups », en créant des écosystèmes où les startups et les petites entreprises peuvent prospérer, adaptés aux besoins uniques des communautés de montagne.
Officiellement lancé à Bruxelles les 26 et 27 mai 2025, pour 4 ans, le projet associe des partenaires espagnol, français, polonais, portugais, roumain, serbe et macédonien pour échanger des bonnes pratiques sur l’innovation et renforcer la coopération régionale.
Une action dans le massif des Vosges
Avec la participation de la Région Grand Est, c’est plus particulièrement le territoire du massif des Vosges qui sera ciblé dans le cadre de ce projet Interreg Europe. Acteurs institutionnels et de l’innovation se réuniront pour une première rencontre locale dès le 16 juillet 2025 pour partager les bonnes pratiques et difficultés locales, avec pour ambition in fine, d’adapter la stratégie politique qu’est le Pacte des ruralités de la Région aux besoins des habitants et entreprises.
N’hésitez pas à suivre le projet sur différents canaux :
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Bioéconomie (appels CBE-JU): 8 projets européens financés dans le Grand Est
Publié par Marie Clotteau le mardi 24 juin 2025
Agriculture, affaires sociales, emploi Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santéTous les ans, le partenariat européen du CBE-JU (Circular Bio-Based Europe Joint Undertaking) finance des projets sur la bioéconomie. Cette année, 30 nouveaux projets seront financés pour développer des solutions bio-sourcées avec une contribution européenne de 197,5 millions €. Parmi eux, 8 ont des partenaires situés dans le Grand Est.
Ces 8 projets seront les suivants :
- CERISEA: pour développer à l’échelle industrielle du « 5-HMF », un dérivé du fructose provenant de flux secondaires non alimentaires et qui peut remplacer des produits traditionnellement pétrosourcés tels que des polymères, des résines ou des plastifiants. (Participation de l’ADM Bazincourt, de l’Université de Technologie de Compiègne, de l’École supérieure de chimie organique et minérale de Compiègne et du cluster Bioeconomy4change).
- CERNET: pour transformer le CO2 biogénique et les émissions de méthane issues de la production du bioéthanol, des usines de traitement des déchets et des vignobles et les transformer en produits chimiques et en ingrédients à utiliser dans les secteurs du nettoyage, des cosmétiques, de l’emballage et de l’alimentation (Participation de l’ADM Bazincourt).
- HIBISCUS : pour développer cinq nouveaux matériaux biosourcés à base de l’huile de cuisson usagée, la résine de pin, les hydrates de carbone et la lignine de bois pour la construction afin d’améliorer l’étanchéité, l’isolation et la charpente des bâtiments en optimisant les performances environnementales (participation de Soprema, du cluster Bioeconomy4change et de l’Université de Strasbourg).
- SOLRESS : pour développer un système innovant de bioraffinerie pour produits des solvants utilisables dans les peintures, revêtements, cosmétiques à partir de sources renouvelables telles que le marc de café ou la biomasse végétale, afin de remplacer leurs alternatives pétrosourcées (coordonné par le cluster Bioeconomy4change).
- SPLENDOR : pour transformer la lignine du bois, avec une nouvelle méthode plus viable économiquement et plus durable, en des produits chimiques aromatiques (participation de Soprema).
- SUSPENSE : pour accélérer le développement et la commercialisation d’adhésifs biosourcés durables pour l’industrie de matériaux composites à base de bois (participation de l’Université de Lorraine).
- BLUECOAT : pour développer des revêtements surs et durables pour des industries du secteur maritime, textile et de la construction à partir de sources renouvelables telles que les fibres naturelles, les plastiques biosourcés ou les protéines végétales issues des déchets (participation de SOPREMA).
- WOODTREAT : pour traiter les déchets de bois très pollués et qui sont habituellement jetés en raison de leur difficulté à être recyclés. Le projet développera des méthodes pour assainir le bois contaminé à travers 7 essais pilotes (participation de l’Université de Lorraine et de la SOPREMA).
De nouveaux appels à propositions CBE-JU sont actuellement ouverts. Les partenaires ont jusqu’au 18 septembre 2025 pour soumettre leurs propositions innovantes.
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Resi’Cow au service de l’élevage bovin : pour un élevage plus adapté et résilient face au changement climatique
Publié par Marie Clotteau le mardi 25 mars 2025
Agriculture, affaires sociales, emploiResi’Cow est un projet INTERREG Grande Région VI piloté par la Chambre d’agriculture de la Moselle. Lancé officiellement le 1er janvier 2024, ce projet a pour volonté première de mieux accompagner les éleveurs bovins du territoire de la Grande Région (GR) face au changement climatique.
Ce projet rassemble 18 (bientôt 19!) partenaires luxembourgeois, belges, français et allemands qui se sont répartis selon leurs domaines d’expertise et leur motivation au sein des trois groupes techniques qui structurent le projet.
Le consortium du projet a 3 années pour parvenir à son objectif qui s’articule autour de trois grandes thématiques d’étude :
- Améliorer le bien-être animal bovin en condition de changement climatique
- Mise en évidence des principaux indicateurs sur le bien-être animal
- Analyse des possibles corrélations entre Acides Gras du lait & THI (Temperature Humidity Index) dans l’objectif de prévenir le stress thermique des vaches laitières
- Construction puis diffusion d’une enquête générale sur la perception du bien-être animal au sein du Grand Public et les besoins et attentes spécifiquement des éleveurs & conseillers à ce sujet
- Création d’un référentiel de bonnes pratiques pour les éleveurs & les conseillers
- Amélioration de l’offre de conseil actuelle
- Renforcer l’autonomie fourragère des exploitations bovines
- Construction/Adaptation d’un outil de bilan fourrager dynamique au territoire de la GR
- Mise en place d’essais de pratiques innovantes & d’espèces fourragères adaptées au changement climatique pour la collecte de nouvelles références sur le territoire de la GR et venant alimenter l’outil précédent
- Mise en place d’une plateforme de mise en relation achat/vente de fourrages
- Réduire les empreintes carbones des exploitations bovines
- Constitution de nouvelles références sur les leviers de réduction & stockage carbone pour mieux conseillers et accompagner les agriculteurs
Ces activités permettront de produire des documents techniques (fiches, vidéos, carnets, posters…) à destination des éleveurs, des conseillers mais également des élèves en lycée agricole. Ils pourront servir également à une action de sensibilisation auprès du grand public.
Le territoire de la Grande Région intégrant des régions francophones et germanophones, les documents seront publiés en français et en allemand pour être accessibles à tous !
Ils seront mis à disposition sur le site internet du projet (actuellement en cours de construction).
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rendre sur les réseaux sociaux des organismes partenaires.
- Pour aller plus loin : Ce projet est soutenu financièrement par l’Union Européenne et des Autorités Régionales (à hauteur de 60% par les fonds FEDER de l’Union Européenne (Programme INTERREG VI Grande Région) et également par la Région Wallonne, le Gouvernement du Luxembourg, ainsi que le PRDAR).
Son budget est estimé à 2.59 millions d’euros sur une durée de mise en œuvre de 3 ans (01/01/2024 – 31/12/2026). Son consortium est structuré autour de 13 partenaires financiers et 5 (bientôt 6) partenaires méthodologiques :
- Chambre d’agriculture de la Moselle
- Chambre d’agriculture d’Alsace
- Elevéo
- Convis
- Fourrages Mieux
- Lorca
- EMC2
- Lycée Technique Agricole de Gilsdorf
- Lycée agricole de Château Salins
- Chambre d’agriculture de Meuse
- Chambre d’agriculture des Vosges
- Chambre d’agriculture de Meurthe-Et-Moselle
- Chambre Régionale d’agriculture du Grand Est
- 3CE
- Haute Ecole de la Province de Namur
- Ecole d’Agronomie & des Sciences de Ciney
- Office Provincial Agricole
- Agra-Ost
- (Et bientôt la DLR de Bitburg)
Cet article est une contribution de la Chambre d’agriculture de la Moselle (CA57).
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Franck Leroy élu à la présidence de l’Assemblée des Régions Européennes Viticoles (AREV)
Publié par Marie Clotteau le jeudi 20 mars 2025
Agriculture, affaires sociales, emploiCe mardi 18 mars 2025, le Président de la Région Grand Est, Monsieur Franck Leroy, a été élu à l’unanimité à la présidence de l’Assemblée des Régions Européennes Viticoles (AREV) pour un mandat de 2 ans.
Cette association européenne a pour objectif de regrouper les élus et les professionnels d’une quarantaine de régions viticoles dans toute l’Europe. Elle a pour vocation de défendre les intérêts du secteur auprès des institutions européennes.
En Région Grand Est, la filière viticole, à travers les vignobles de Champagne, d’Alsace et de Moselle, est à la fois un pilier économique et agricole et un marqueur d’identité territoriale. La Région a ré-adhéré à l’AREV en 2025 dans le cadre de son contrat de filière viticole 2024-2027, et souhaite ainsi affirmer son rôle moteur dans la représentation des intérêts viticoles français et européens.
L’élection de M. Franck Leroy s’inscrit dans une démarche de mobilisation collective en faveur de la transition agro-écologique des vignobles et de la recherche de solutions concrètes aux enjeux que rencontre la profession.
Cet article est une contribution de la Région Grand Est.
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« ResKuh » : un projet pour développer des systèmes d’élevage durable dans la région du Rhin supérieur
Publié par Valentin Ceretto le jeudi 27 février 2025
Agriculture, affaires sociales, emploi Environnement, climat et santéResKuh est un projet Interreg Rhin Supérieur, coordonné par la Chambre d’agriculture Alsace, qui a pour ambition d’améliorer la gestion des ressources ainsi que la durabilité des exploitations laitières en Alsace, le pays du Bade dans la région du Bade-Wurtemberg et dans le Jura Suisse.
Pendant les 3 ans du projet, des groupes d’experts internationaux travaillent à l’amélioration de cinq aspects primordiaux de l’élevage bovin face aux défis du changement climatique :
- Améliorer la gestion des pâturages (étude des graminées présentes, adaptation de la fertilisation, recommandations de gestion)
- Avoir une gestion de l’eau plus efficace (mise en place d’un outil de diagnostic dans 30 fermes pilotes pour optimiser la consommation d’eau, analyse de la qualité de l’eau, recommandations pour réduire les consommations d’eau)
- Améliorer la gestion de l’énergie (réalisation de diagnostics énergétiques dans 20 fermes pilotes, recommandations pour réduire la consommation d’énergie et accroitre l’autoproduction)
- Réduire les émissions des gaz à effet de serre (mise en place d’un guide pratique sur les crédits carbone, mise en place d’un outil de diagnostic pour quantifier les émissions de gaz à effet de serre).
- Améliorer le bien-être animal (adaptation des bâtiments face aux canicules, mesures dans 20 fermes pilotes).
Afin de partager les différents résultats, les partenaires du projets présenteront des fiches techniques, des vidéos et des guides dans les trois langues du projet (français, allemand, anglais) sur le site du projet ResKuh et sur le site de la Chambre d’Agriculture dédié aux projets du Rhin Supérieur.
Des ateliers thématiques, des articles dans la presse spécialisée, des participations à des foires et festivals agricoles et à des congrès scientifiques sont également prévus pour partager largement les résultats.
Plus d’informations sont également disponibles sur les réseaux sociaux des partenaires des projets.
Pour aller plus loin :
Projet Interreg Rhin Supérieur (Alsace, pays du Bade et Jura Suisse) sur le secteur de l’élevage bovin, soutenu à 60% par les fonds FEDER de l’Union Européenne et porté par la Chambre d’agriculture Alsace. Un projet d’environ 3,2 millions d’euros, sur une durée de 3 ans du 01/10/2023 au 30/09/2026 et qui rassemble 16 partenaires, dont 6 financiers :
- Chambre d’agriculture Alsace,
- Chambre Régionale d’agriculture du Grand Est,
- Réseau Bio Grand Est,
- Institut de l’Elevage,
- Landesverband Baden-Württemberg für Leistungs- und Qualitätsprüfungen in der Tierzucht e.V. (LKV BW),
- AGRIDEA,
- Communauté Européenne d’Alsace,
- LAZ BW,
- LGL,
- LTZ Augustenberg,
- Hofgut Neumühle,
- Regierungspräsidium Freiburg,
- Deutsches Wetterdienst,
- Fondation Rurale Interjurassienne,
- Institut Liebegg,
- ITADA
Cet article est une contribution de la Chambre d’agriculture Alsace (CAA).
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Postulez avant le 27 avril avoir un prix européen pour l’agriculture biologique
Publié par Marie Clotteau le lundi 17 février 2025
Agriculture, affaires sociales, emploiL’union européenne a pour ambition de stimuler la production biologique agricole, avec pour objectif d’avoir au moins 25% de la production agricole qui soit biologique d’ici 2030.
Pour la quatrième année, un prix européen de l’agriculture biologique est organisé pour 6 catégories :
- Meilleur agriculteur bio, meilleure agricultrice bio
- Meilleure région biologique
- Meilleure ville /biodistrict biologique
- Meilleur PME pour la transformation alimentaire de produits bio
- Meilleur détaillant de produits bio
- Meilleur restaurant ou service de restaurant bio
Tout acteur ayant un projet intéressant permettant de rendre les produits biologiques plus abordables et plus accessibles peut poser sa candidature que ce soit les agriculteurs, les régions, les villes ou les entreprises (magasin/ restaurant).
Ces récompenses sont honorifiques et seront décernées le 23 septembre 2025 à Bruxelles lors de la journée biologique européenne.
Si vous êtes intéressé, vous pouvez postuler d’ici le 27 avril. Plus d’informations sont disponibles ici.
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Nouveaux appels pour soutenir la bioéconomie et les produits biosourcés
Publié par Marie Clotteau le vendredi 10 janvier 2025
Agriculture, affaires sociales, emploiLe Circular bio-based Europe Joint Undertaking (CBE JU) est un partenariat public-privé soutenu par la Commission européenne, chargé de mettre en œuvre l’agenda stratégique de recherche et d’innovation afin d’accélérer les innovations liées aux produits biosourcés, le déploiement du marché de ces innovations, une fois qu’elles sont suffisamment matures et de permettre un haut degré de performance environnementale des industries biosourcées.
Cette année, ce programme va financer des projets sur la bioéconomie circulaire pour 13 appels à propositions différents pour un montant total de 165 millions €.
Les projets financés seront :
- Des grands projets industriels de 18 à 20 millions € chacun sur les 4 thématiques suivantes : la valorisation des bio-déchets ; les produits chimiques biosourcés ; les emballages circulaires à base de fibres ; la modernisation des installations industrielles en vue d’obtenir des produits biosourcés à plus forte valeur ajoutée.
- Des projets innovants entre 6,75 à 7 millions € de budget chacun sur les thèmes de la culture et l’optimisation des systèmes de production des microalgues ; les produits chimiques bio-sourcés dans la production textile ; les protéines nutritionnelles provenant de sources alternatives ; les procédés sur les biotechnologies plus durables ; l’utilisation de polymères biosourcés dans de nouvelles applications de marché.
- Trois appels soutiendront la recherche fondamentale et financeront des projets de 3 à 3,5 millions € chacun sur les thématiques de la valorisation de la biomasse forestière ; des produits fertilisants pour réduire la pollution liée aux microplastiques et améliorer la santé des sols ; des voies alternatives de biofabrication pour les caoutchoucs naturels et synthétiques.
- Enfin, 1 appel d’un million € permettra d’élaborer et de déployer de nouveaux programmes d’études et pratiques d’échange de connaissances relatives aux systèmes biosourcés.
Le taux de co-financement est entre 60% et 100% selon les différentes actions.
Les appels ouvriront officiellement le 4 avril 2025 pour une candidature le 17 septembre 2025. Pour mieux comprendre les appels à propositions, une journée d’information est prévue le 3 avril à Bruxelles et en ligne.
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Le Grand Est à la Semaine européenne des régions et des villes 2024
Publié par Valentin Ceretto le lundi 21 octobre 2024
Agriculture, affaires sociales, emploi Mobilités, tourisme et culture Recherche, innovation, enseignement supérieurTous les ans à l’automne a lieu la Semaine européenne des régions et des villes qui, principalement à Bruxelles, offre une plate-forme de rencontre entre les décideurs politiques aux échelles européenne, régionale et locale ainsi que des représentants de la société civile. Événement phare de la politique de cohésion, il est porté par le Comité européen des régions ainsi que la direction générale de la politique régionale et urbaine (DG REGIO) de la Commission européenne. Cette semaine, du 7 au 11 octobre pour l’édition 2024, est ponctuée de nombreux événements et séminaires auxquels Grand Est-Europe a eu l’occasion de contribuer, en organisant une séquence propre ainsi qu’en intervenant à deux autres table-rondes.
Renforcer les Coopérations Universitaires pour la Solidarité avec l’Ukraine
Lors de cette édition 2024, Grand Est-Europe a organisé le 8 octobre un événement dédié aux coopérations universitaires pour la solidarité avec l’Ukraine. Ce fut l’opportunité de valoriser le soutien profond de la Région Grand Est et de ses partenaires apporté à l’Ukraine, au travers des liens entre les universités, et ce dans un contexte de solidarité accrue. En effet, s’engager envers l’Ukraine dans ce moment clé de son histoire est devenu d’autant plus important pour la soutenir dans son ambition d’intégrer l’Union européenne.
La participation de Tatiana Kaganovskaia, Rectrice de l’université nationale de Kharkiv, à cette rencontre, a démontré la détermination des universités ukrainiennes au travers de l’exemple de Kharkiv. Forte de ses 17 000 étudiants et de ses 28 facultés dispensant plus de 200 spécialités, l’université compte des équipes impliquées qui continuent à vivre sur place, à travailler et œuvrer pour l’avenir du pays, en se concentrant sur la reconstruction et les valeurs futures de l’université (innovation, inclusion, numérique).
Pour l’université catholique Jean-Paul II de Lublin, c’est Agnieszka Zaloga, Directrice de la représentation de la région de Lubelskie (voïvodie de Lublin) auprès de l’UE, région partenaire du Grand Est, qui a évoqué la force de la coopération universitaire avec l’Ukraine. Elle a ainsi témoigné des 39 accords de coopération internationale de l’université avec des universités ukrainiennes et des 400 étudiants originaires d’Ukraine accueillis au sein de l’Université de Lublin qui bénéficient de la gratuité des études. L’université de Lorraine, représentée par son Vice-président, Fabrice Lemoine, entretient par ailleurs des liens étroits avec l’université nationale Taras Chevtchenko de Kiev depuis le début des années 2000. L’évolution géopolitique n’a fait que renforcer considérablement ces liens sur des thématiques d’avenir en matière de nouvelles technologies vertes par exemple, mais également dans le secteur de la santé.
Avec l’intervention de Svein Hullstein, responsable des politiques de l’enseignement supérieur à la Commission européenne, la soixantaine de participants ont également pu mesurer l’ampleur du soutien mis en place par l’UE dès 2022. En matière d’enseignement supérieur et de recherche, ce soutien s’est illustré par l’adaptation du programme Erasmus+ : mobilité facilitée pour 12 000 étudiants et enseignants ukrainiens, renforcement des capacités (par ex. programme de développement numérique pour permettre aux étudiants de l’université de Kiev de suivre leurs enseignements à distance). La forte solidarité indéfectible entre les universités de l’UE et leurs homologues ukrainiens se traduit aussi au travers de l’initiative des alliances d’universités européenne : plus de 20 universités ukrainiennes y ont été associées.
Enfin, au travers de cet échange animé par Henriette Stoeber, analyste de la politique de l’enseignement supérieur à l’Association des universités européennes (EUA), les différents acteurs engagés du monde universitaire et des collectivités du Grand Est, de la voïvodie de Lublin, de l’Oblast de Karkhiv et de la Commission européenne, ont réfléchi ensemble aux perspectives pour l’avenir. Plusieurs pistes ont ainsi émergé : profiter du cadre européen pour une convergence des priorités de recherche (par ex. diversification des capacités d’approvisionnement énergétique) ; accélérer la mise en œuvre du processus de Bologne pour une reconnaissance facilitée des qualifications et des diplômes ; rapporter une stabilité et une vision d’avenir aux équipes de recherche dont les équipements ont été détruits.
Ruralités en Grand Est
D’autre part, les politiques de la Région Grand Est ont pu être mises en avant à deux reprises le mardi 8 octobre. En effet, la Direction générale de l’agriculture et du développement rural (DG AGRI) de la Commission européenne et l’équipe en charge de la coordination du Pacte rural européen organisaient une session sur « Avancer le Pacte rural : renforcer l’action locale pour l’avenir des zones rurales ». Cette session a été l’occasion de présenter l’agenda rural européen et de s’interroger sur sa mise en œuvre aux niveaux national, régional et local. Marie Clotteau de Grand Est-Europe a ainsi pu présenter « Le Pacte pour les ruralités », initiative adoptée par la Région en avril 2024 et qui prévoit un soutien de 800 millions € et 100 mesures concrètes pour aider à améliorer la qualité de vie, l’environnement & l’agriculture locale, la mobilité et l’attractivité des zones rurales du Grand Est.
Enfin, le Broadband Competence Office (réseau européen sur les compétences en matière de très haut débit) a organisé un autre événement le même jour intitulé « réduire le fossé numérique en soutenant les infrastructures numériques pour des régions intelligentes et durables ». Cette séquence a permis de questionner les stratégies des régions de développement de leurs infrastructures et compétences numériques afin de développer une numérisation de leurs services et des personnes. La Région Grand Est était invitée à présenter sa politique de déploiement de la fibre, qui a permis entre 2016 et 2023 de couvrir la quasi-totalité des zones rurales de la région. La coordination au niveau régional a permis des économies d’échelle ainsi qu’un déploiement réussi, financé grâce à 33 millions € de FEDER ainsi qu’à d’autres financements publics et privés.
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Prix pour l’agriculture biologique : postulez avant le 12 mai
Publié par Marie Clotteau le mardi 9 avril 2024
Agriculture, affaires sociales, emploiL’union européenne a pour ambition de stimuler la production biologique agricole, avec pour objectif d’avoir au moins 25% de la production agricole qui soit biologique d’ici 2030.
Pour la troisième année, un prix européen de l’agriculture biologique est organisé pour 7 catégories :
- Meilleure agriculteur bio, meilleur agricultrice bio
- Meilleure région biologique
- Meilleure ville biologique
- Meilleur biodistrict
- Meilleur PME pour la transformation alimentaire de produits bio
- Meilleur détaillant de produits bio
- Meilleur restaurant ou service de restaurant bio
Ces récompenses sont honorifiques et seront décernées le 23 septembre 2024 lors de la journée biologique européenne.
Si vous êtes intéressé, vous pouvez postuler d’ici le 12 mai. Plus d’informations sont disponibles ici.
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