Nouveaux projets Erasmus+ bientôt mis en œuvre par les universités du Grand Est
Nouveaux projets Erasmus+ bientôt mis en œuvre par les universités du Grand Est
Publié par Virginie Manfroni le mardi 16 novembre 2021
Mobilités, tourisme et culture Recherche, innovation, enseignement supérieurLes résultats des premiers appels à projet 2021 du programme Erasmus + ont été diffusés le 15 octobre dernier : le Grand Est montre une très bonne dynamique avec une quinzaine de projets retenus et l’implication des cinq universités dans ces nouveaux projets sélectionnés !
Programme européen pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport, ouvert à tous publics et à tous les domaines de l’éducation et de la formation académique et professionnelle, Erasmus+ finance, avec un budget de 26,2 milliards € pour 2021-2027, des projets répondant aux nouvelles priorités de ce programme : favoriser l’inclusion et la diversité (en facilitant l’accès à des publics défavorisés ou moins habitués à ce type de programme), contribuer à la lutte contre le changement climatique (en soutenant les filières qui vont contribuer à réorienter le modèle économique de l’Union européenne vers une UE plus verte), accompagner la transition numérique (en développant des compétences numériques de qualité à grande échelle), et défendre les valeurs communes européennes.
En octobre 2021, la Région Grand Est, Grand Est-Europe et ses universités membres ont lancé le cycle Erasmus+ en Grand Est, avec le soutien de l’Agence Erasmus+ France Education/Formation pour approfondir les financements liés à l’action-clé 2 : ce volet du programme, qui représente 30% du budget global, soutient le développement des partenariats entre les acteurs de l’éducation et de la formation en Europe et dans le monde, afin d’améliorer les pratiques, de développer des outils ou de nouvelles méthodes de formation, et de consolider des réseaux transnationaux.
Alors que 2021 est une année de transition avec la mise en route du nouveau cadre pluriannuel 2021-2027, six appels à projets (AAP) avaient pu être ouverts dès le printemps 2021 pour le volet « partenariats ». Le budget 2021 dédié s’élevait à 66 millions € pour les projets portés par des établissements d’enseignement supérieur français. Suite aux premiers résultats diffusés en octobre, 4,5 millions € seront attribués à des projets portés par des établissements du Grand Est. Voici quelques exemples des projets qui seront déployés par les universités du Grand Est, dès 2022, pour une durée moyenne de trois ans.
Tout d’abord, le projet ARTeMIS sera mis en œuvre par l’Université de Lorraine (UL), au sein d’un consortium réunissant des établissements grecs et allemands. Ce partenariat de coopération dans l’enseignement supérieur devrait bénéficier d’un financement avoisinant les 400 000 € pour mettre en place des ateliers sur des techniques d’analyse spécifiques (notamment l’utilisation d’outils spectroscopiques de terrain) pour les enseignants et les étudiants, mais aussi pour constituer des écoles de terrain incluant des ateliers et des travaux de cartographie en groupe multi-nationalités (en mobilité) et enfin pour faciliter le travail en collaboration avec des ergothérapeutes.
Comme le précise l’UL, « deux objectifs principaux sont à l’origine du projet ARTeMIS : l’objectif à court terme est de former des géologues d’exploration à fort potentiel d’employabilité grâce à de fortes compétences en géologie de terrain, logistique, utilisation des nouvelles technologies, sensibilité culturelle et linguistique. L’objectif à long terme concerne le développement de la géologie moderne. En effet, la géologie est une science très sensible avec de forts impacts économiques et environnementaux. Par conséquent, les étudiants doivent connaître et pratiquer la géologie de base, l’approche naturelle originale, comme la minéralogie, la pétrographie, la paléontologie, … mais ils ont de plus en plus besoin de connaître les technologies modernes telles que SIG, spectroscopie, programmation, gestion des données, etc. Cela conduit inévitablement à une grande variété d’emplois, mais conduira également à une large variété de formations. Ces nouvelles opportunités d’emploi s’ouvrent également à des personnes délaissées par la géologie classique et ces nouveaux développements rendent la géologie accessible pour personnes en situation de handicap, comme dans la logistique, dans la préparation et l’analyse d’échantillons. Notre projet vise à étudier cette diversité négligée et les arrangements possibles pour développer la géologie d’avenir ».
De son côté, l’Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA) mettra en œuvre, en partenariat avec l’Institut Régional du Travail Social de Champagne-Ardenne (IRTS), le projet de partenariat de coopération « COM-IN » (« Promoting communicative development in children and adolescents with intellectual developmental disabilities to support their inclusion »). Ce projet réunit huit partenaires issus de cinq pays européens : outre les partenaires français du Grand Est, « COM-IN » va faire travailler ensemble des partenaires belges, espagnols, grecs et finlandais.
L’URCA précise que « COM-IN » poursuit un objectif principal : « ce projet, conçu par Christelle Declercq, maîtresse de conférence au sein du laboratoire C2S de l’URCA, vise à élaborer un diagnostic de l’accompagnement des compétences en communication des jeunes de 10 à 25 ans porteurs d’un trouble du développement intellectuel en Europe pour ensuite construire des formations pour les professionnels travaillant avec ces jeunes, tout cela afin de favoriser l’inclusion des personnes porteuses d’un tel trouble du développement intellectuel. »
Comme le mentionne l’URCA, l’IRTS (coordinateur du projet) et les autres partenaires du consortium sont partis du constat que, « au sein de l’UE, la mise en œuvre de stratégies appropriées pour soutenir la communication est insuffisante. Les aides destinées aux adolescents et aux jeunes adultes sont encore rares et il n’y a pas d’harmonisation, au niveau européen, dans les programmes de soutien ou dans la formation des professionnels travaillant avec ces publics empêchés. En effet, il existe de fortes disparités entre les Etats membres sur ce sujet ce qui a conduit à des pratiques professionnelles différentes pour soutenir le développement et l’inclusion de ces jeunes. Pour apprendre, travailler, développer des relations et s’engager dans différents contextes sociaux, il est essentiel de soutenir la communication, et il est à noter que les professionnels du domaine ont exprimé un besoin crucial de formation dans ce domaine de la communication. »
Pour tenter d’apporter une réponse à ces difficultés, et avec un financement de plus de 360 000 €, le projet « COM-IN » prévoit d’atteindre quatre livrables principaux : une enquête de sensibilisation sur les besoins en formation des professionnels qui travaillent avec les jeunes porteurs d’une déficience intellectuelle, un guide sur le développement des compétences socio-communicatives à destination des professionnels, un module de formation dédié aux professionnels sur le développement des compétences socio-communicatives et un MOOC (Massive Open Online Course) développé à partir du guide et du module de formation.
Quant à l’Université de Strasbourg (Unistra), elle coordonnera dès février 2022, un partenariat de coopération dans l’enseignement et la formation professionnels, intitulé SIBILA (« Innovative Training Programme towards the Integration of Competitive Intelligence and Technology Watch Practices and Methods in SMEs from Manufacturing Sectors »), regroupant cinq partenaires européens issus d’Espagne, de Pologne, de Bulgarie et de République tchèque. Unistra précise le contexte de la mise en place de ce projet : « La veille technologique et de concurrentiel (TW&CI) est devenue une pratique commerciale cruciale pour être compétitif dans un environnement de plus en plus numérique, global et dynamique. Elle permet aux organisations de connaître les derniers développements des concurrents, de surveiller systématiquement ce qui se passe dans leur environnement, d’anticiper les changements et de prendre des décisions, en minimisant les risques et en saisissant les opportunités d’innovation. En ce sens, les PME des secteurs qui suivent traditionnellement les tendances de la mode, tels que l’ameublement et le textile, fragilisé depuis quelques années par la mondialisation, commencent à prendre conscience de l’importance de surveiller l’environnement commercial pour connaître les tendances de pointe à venir et s’adapter aux changements du marché, et en outre, de l’importance pour le personnel clé d’avoir les bonnes compétences pour intégrer ces pratiques dans les activités quotidiennes. L’objectif principal du projet SIBILA est de soutenir les PME européennes du secteur de l’ameublement, du textile et d’autres secteurs traditionnels de l’UE avec la conception et le développement d’un ensemble d’outils de formation qui va se centrer ce segment particulier d’une fonction d’entreprise, celle de la veille technologique et concurrentiel. »
Avec une enveloppe d’environ 260 000 € le projet sera mis en œuvre en plusieurs étapes : d’abord avec la réalisation d’une analyse approfondie sur la manière dont les PME du secteur de l’ameublement et du textile, ainsi que d’autres secteurs traditionnels (tels que la chaussure ou le métal), mettent en œuvre les stratégies en matière de TW&CI. Ensuite sera défini le programme d’études le plus approprié en fonction des besoins en matière de connaissances, d’aptitudes et de compétences identifiés dans la phase 1, ce qui permettra de développer une stratégie d’apprentissage et d’enseignement innovante pour l’enseignement des TW&CI. Puis sera développé le matériel de formation nécessaire au programme commun SIBILA. Enfin, le projet produira un outil de diagnostic TW&CI qui va permettre à toute PME Textile-ameublement de faire un point de situation concurrentielle global, mais aussi de prendre conscience de ses points forts et faibles, de l’aider à tracer des axes de repositionnement compte tenu du marché.
De son côté, l’Université de Technologie de Troyes (UTT) portera, dès janvier 2022, le projet « LT4SUSTAIN », en partenariat avec l’Université de Mons en Belgique, l’Université technologique de Dublin, mais aussi l’association Léonard de Vinci, Institut Polytechnique de Grenoble, l’Ecole Nationale Supérieure de l’Energie, l’Eau et l’Environnement et le Low-Tech Lab Grenoble. Ce projet de partenariat en enseignement supérieur, pour lequel une enveloppe de près de 400 000 € a été attribuée, va poursuivre un objectif global précisé par l’UTT : le projet vise à « sensibiliser un large panel d’étudiants européens aux low-tech à travers un hackathon ouvert, priorisant la diversité et l’inclusion, et de donner aux étudiants désireux d’aller plus loin, la capacité d’entreprendre des aventures entrepreneuriales sur des solutions conviviales, soutenables et utiles ». La low-tech (qui s’oppose à la « high-tech ») se base sur le principe de mise en œuvre des technologies simples, accessibles à tous et facilement réparables, faisant appel à des moyens courants et localement disponibles. La low-tech privilégie donc des solutions technologiques peu coûteuses, dans le respect de l’environnement. Ce concept, privilégiant le savoir-faire et le sens pratique de l’humain, est de plus en plus perçu comme une solution d’avenir sur le plan écologique et économique. Au travers de ce projet, l’UTT va donc chercher à valoriser cette démarche.
Enfin, l’école nationale supérieure d’ingénieurs Sud-Alsace (ENSISA), composante de l’Université de Haute Alsace (UHA), mettra en œuvre le projet « WE-TEAM », dans le cadre d’un appel à projet extraordinaire Erasmus Mundus 2020, dont la mise en application et la création du consortium est intervenue en 2021. Autour de l’UHA, cinq autres établissements partenaires (l’Université de Gand en Belgique, l’Institut de Technologie de Kyoto au Japon, l’Université de Boras en Suède, l’Université de l’Attique de l’Ouest en Grèce, et l’Université Polytechnique de Valence en Espagne) délivreront chacun un diplôme national de Master dans le domaine de la science des fibres, dans le cadre d’un programme de formation intégré créé spécifiquement pour cet appel à projet. Cinq autres partenaires qui ne délivrent pas de diplôme mais qui participent aux enseignements, sont également associés au consortium : l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles en France, l’Université Technologique de Lodz en Pologne, l’Université Shinsu au Japon, l’Université technique de Dresde en Allemagne et l’Université de Technologie de Kaunas en Lituanie. L’UHA estime que « dans le cadre de ce projet d’excellence, elle renforce sa position de partenaire incontournable au niveau européen et spécifiquement reconnu dans l’enseignement supérieur à travers la formation d’ingénieurs en textile et fibres, notamment grâce aux mobilités des enseignants qui délivreront des cours dans les universités partenaires ». De même, l’accueil des étudiants du programme au cours du semestre 2 de la formation en 2023-2024, participera au rayonnement de l’UHA. Concernant le programme de formation, l’UHA précise qu’il a « pour objectif de former des spécialistes du matériau fibreux qui possèdent de bonnes connaissances de la fibre, du fil, de la fabrication des étoffes, et de la confection, pour des applications telles que les textiles techniques ou les textiles intelligents. Les diplômés sont particulièrement aptes à évoluer professionnellement dans un environnement international. Dans ce but, le cursus intégré oblige les étudiants français à côtoyer au quotidien des étudiants d’autres nationalités, et à interagir avec eux dans le cadre d’activités d’enseignement et de projet. Par ailleurs le changement de pays à chaque semestre, ainsi que le profil international des enseignants, contribuent à acquérir les compétences interculturelles nécessaires à l’ingénieur textile dans un univers industriel qui est de plus en plus globalisé. » L’UHA conclut que la « spécificité du programme WeTeam apporte donc une richesse en termes de savoir être au diplômé, qui n’aurait pas pu être acquise au sein de l’UHA uniquement. »
En conclusion, la mise en œuvre de ces projets devrait montrer une fois de plus que participer au programme Erasmus+ représente une excellente opportunité de renforcer des connaissances, des compétences et même son employabilité pour tous ceux qui peuvent bénéficier d’une mobilité à l’étranger. Avec ces projets, une nouvelle dynamique va se mettre en place au sein des universités du Grand Est, dès 2022. 2022 qui sera aussi l’année des 35 ans du programme Erasmus+ !
Article co-rédigé avec les universités membres de Grand Est-Europe : Université de Haute Alsace, Université de Lorraine, Université de Reims Champagne-Ardenne, Université de Strasbourg et Université de Technologie de Troyes.
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Lancement d’un appel à projets Journée franco-allemande 2022
Publié par Gaëtan Claeys le vendredi 5 novembre 2021
Mobilités, tourisme et cultureChaque année, le 22 janvier est l’occasion de célébrer l’amitié franco-allemande. Cette date symbolique a été choisie en 2003, lors du 40e anniversaire du Traité de l’Élysée, le traité signé le 22 janvier 1963 pour exprimer et renforcer la réconciliation entre la France et l’Allemagne. Dans ce contexte, le Fonds citoyen franco-allemand a récemment lancé un appel à participation pour des projets et actions pour la Journée franco-allemande 2022.
Les collectivités territoriales et autres organisations intéressées ont jusqu’au 19 novembre pour déposer une demande de subvention en ligne. Les projets susceptibles d’être soutenus doivent :
- permettre des échanges avec l’Allemagne,
- avoir pour thème les relations franco-allemandes,
- traiter un thème sous un angle franco-allemand,
- donner envie de découvrir l’Allemagne.
Cette année, les projets ayant pour thème « L’Europe » et « La participation citoyenne » feront l’objet d’une attention particulière. Les événements devront se dérouler entre le 19 et le 30 janvier 2022.
Les subventions peuvent s’élever jusqu’à 5 000 € et financer jusqu’à 80% des frais engagés. Les projets destinés uniquement aux enfants et aux jeunes sont exclus du dispositif.
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DiscoverEU, partez à la découverte de l’Europe en train
Publié par Gaëtan Claeys le mercredi 13 octobre 2021
Mobilités, tourisme et cultureDiscoverEU, lancée en 2018, est une initiative de l’Union européenne qui vise à permettre aux jeunes européens de découvrir en train leur continent et sa diversité, d’aller à la rencontre des citoyens des autres pays européens. Dans ce cadre, la Commission européenne fait bénéficier à des jeunes – seuls ou en groupe – de 18 à 20 ans de 60 000 passes ferroviaires européens gratuits.
Habituellement destinée aux citoyens de l’Union européenne âgés de 18 ans, l’initiative est exceptionnellement ouverte cette année aux jeunes âgés de 18 à 20 ans, l’édition précédente du concours ayant été annulée en raison de la crise sanitaire.
Les participants sélectionnés recevront un titre de transport et pourront voyager pendant au minimum 1 jour et au maximum 30 jours entre le 1er mars 2022 et le 28 février 2023.
Les candidatures sont ouvertes du 12 au 26 octobre 2021 via la plateforme dédiée DiscoverEU.
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Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) : 7 Milliards d’euros pour les infrastructures de transport
Publié par Gaëtan Claeys le vendredi 1 octobre 2021
Mobilités, tourisme et cultureLe Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE), doté de 25,8 milliards d’euros pour la période 2021-2027, est le programme européen phare pour cofinancer le développement et le renforcement du Réseau transeuropéen de transport (RTE-T) dans les États membres de l’UE.
Le volet transport de ce programme doit permettre de cofinancer des projets qui renforcent la multimodalité, améliorent les infrastructures, favorisent le développement de l’innovation et des nouvelles technologies sur les neuf corridors du RTE-T.
Le 16 septembre dernier, la Commission européenne a lancé 77 appels à propositions dans le cadre du volet transport du programme MIE, d’une enveloppe globale de 7 milliards d’euros, dont :
- 5,175 milliards d’euros pour:
- Les projets d’infrastructures sur le réseau RTE-T central;
- Les projets d’infrastructures sur le réseau RTE-T global;
- La mobilité intelligente et interopérable: notamment les actions liées au déploiement du système européen de gestion du trafic ferroviaire (ERTMS) ou encore au déploiement ou à la mise à niveau de l’infrastructure et des services ITS (Systèmes de Transport intelligents) ;
- La mobilité sûre et sécurisée: notamment les actions liées à l’amélioration de la résilience des infrastructures de transport, en particulier face au changement climatique et aux catastrophes naturelles ;
- La mobilité durable et multimodale: notamment les actions visant à renforcer le développement de pôles multimodaux (connexion avec les infrastructures cyclables, accessibilité au personnes à mobilité réduite…).
- 1,575 milliard d’euros pour:
- Un nouveau mécanisme d’infrastructure pour les carburants alternatifs mis en œuvre par le biais d’appels réguliers jusqu’en 2023 pour les actions liées au déploiement de réseaux d’approvisionnement en carburants alternatifs : bornes de recharge électriques et infrastructure hydrogène sur le réseau routier RTE-T… ;
- 330 millions d’euros pour:
Les autorités publiques concernées avec l’accord préalable de leur Etat membre, ainsi que les États membres peuvent soumettre les projets d’ici le 19 janvier 2022 via le portail « funding & tenders« .
Pour plus de détails, retrouvez la journée d’information sur les appels à projet du MIE-T hors carburants alternatifs de la Commission européenne du 27 septembre dernier (ordre du jour et rediffusion).
Une journée d’information (date à venir) sera spécifiquement dédiée en octobre aux appels relatifs aux carburants alternatifs.
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Semaine européenne des régions et des villes
Publié par Adipso le mardi 28 septembre 2021
Mobilités, tourisme et cultureParticipez à la semaine européenne des régions et des villes 2021 :
La 19e édition de la Semaine européenne des régions et de villes aura lieu intégralement en ligne du 11 au 14 octobre.
Organisé par la Commission européenne et le Comité européen des régions, en partenariats avec de nombreuses institutions locales et régionales, la semaine européenne des villes et des régions promeut le débat et la coopération sur la politique régionale en Europe.
Au travers de près de 300 ateliers qui se dérouleront lors de cet événement unique de mise en réseau, d’échange et de valorisation des initiatives locales dans toute l’Europe, seront à l’honneur cette année les thématiques suivantes : cohésion, transition verte, transition numérique, engagement citoyen.
Pour prendre connaissance des événements à venir, retrouvez le Programme de la semaine européenne des régions et des villes.
Les inscriptions aux différents événements clôtureront début octobre.
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Europe Créative : 300 millions d’euros en 2021 pour soutenir une coopération culturelle innovante
Publié par Gaëtan Claeys le mercredi 4 août 2021
Mobilités, tourisme et cultureLe programme de travail 2021 du programme Europe Créative de la Commission européenne alloue un budget d’environ 300 millions d’euros afin de soutenir les professionnels et les artistes de tous les secteurs culturels et créatifs.
En 2021, une vingtaine d’appels à proposition ont été lancés, la plupart avec des dates de clôture comprises entre août et novembre 2021. Tous ces appels à proposition sont consultables sur le portail des offres et financements de la Commission européenne.
Le programme Europe créative est composé de 3 sous-programmes : le volet Culture, le volet Media (audiovisuel et cinéma) et le volet Trans-sectoriel (facilitant la collaboration entre les secteurs).
Les appels à propositions du volet Culture soutiennent spécifiquement :
- Les projets de coopération européenne ;
- Les plateformes européennes pour la promotion des talents émergents ;
- Les réseaux européens des organismes culturels et créatifs ;
- La diffusion des œuvres littéraires européennes ;
- La mobilité des artistes et professionnels de la culture.
Les appels à propositions du volet MEDIA s’articulent autour de quatre pôles :
- Le Cluster Content (contenus), qui encourage la collaboration et l’innovation dans la création d’œuvres audiovisuelles européennes ;
- Le Cluster Business (entreprises), qui vise à promouvoir l’innovation et la compétitivité dans le secteur audiovisuel européen ;
- Le Cluster Audience (publics), qui veut renforcer l’accès et la visibilité des œuvres audiovisuelles ;
- Le Cluster Policy (politiques), qui souhaite promouvoir une approche européenne commune des principales questions de politique audiovisuelle.
Les appels à propositions du volet Trans-sectoriel encouragent quant à eux :
- Les partenariats et collaborations dans le domaine du journalisme ainsi que la promotion d’un environnement médiatique diversifié, indépendant et pluraliste.
- La coopération politique et l’innovation : dans ce domaine, l’appel Innovation Lab est particulièrement novateur. Il cherche à encourager le partage d’expertises le plus large possible en matière de conception et d’essais de solutions numériques innovantes, entre des acteurs diversifiés : entités publiques et privées, des collectivités, des universités, des entreprises de nouvelles technologies et des start ups, ou encore des organisations culturelles, audiovisuelles et créatives. Afin d’accompagner la transformation écologique et numérique des secteurs créatifs et culturels, l’appel Innovation lab actuellement ouvert vise à soutenir le développement d’outils éducatifs innovants pour aborder des sujets sociétaux tels que la désinformation.
Tous les appels à proposition Europe Créative sont ouverts à toutes les organisations actives dans les secteurs culturels et créatifs concernés, y compris les autorités locales et régionales, les entreprises et PME, les universités, les associations et les organisations non gouvernementales. Ils visent donc à financer de nouvelles opportunités avec un programme 2021-2027 qui soutient davantage l’inclusion, à travers une participation plus forte des personnes handicapées, des minorités et personnes issues de milieux défavorisés, ainsi que par la participation de plus d’artistes féminins.
Enfin, le budget total du nouveau programme Europe Créative, représentant 2,4 milliards d’euros sur sept ans, est en hausse de 63 % par rapport au programme 2014-2020 afin de contribuer à la relance du secteur et de soutenir davantage de professionnels du monde de la culture impactés par la pandémie de Covid-19.
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Eurovignette : accord provisoire sur le cadre européen pour les « écotaxes »
Publié par Gaëtan Claeys le mardi 29 juin 2021
Mobilités, tourisme et cultureLe 16 juin, le Conseil de l’UE et le Parlement européen sont parvenus à un accord provisoire sur la révision des règles applicables à la tarification routière en Europe (directive Eurovignette). L’objectif de la directive est de réviser le système de financement des infrastructures routières du réseau transeuropéen de transport (RTE-T). Dans le cadre du Green Deal et en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports, l’objectif est de faire évoluer la tarification routière d’un modèle basé sur la durée à un système fondé sur les kilomètres parcourus, afin d’appliquer le principe de « l’utilisateur-payeur ».
L’accord provisoire étend le champ d’application de certaines règles actuelles et instaure un péage basé sur les émissions de CO2 pour les véhicules lourds dans l’ensemble de l’UE. Les principales nouveautés de la directive sont les suivantes :
- Pour les voitures et camionnettes, les vignettes forfaitaires sur la base de la durée (journée, semaine, mois, année) seront maintenues.
- Pour les poids lourds empruntant le réseau transeuropéen « central », les vignettes forfaitaires sur la base de la durée devront être progressivement supprimées et remplacées par des péages en fonction du nombre de kilomètres parcourus, au plus tard huit ans après l’entrée en vigueur de la directive, avec toutefois des exemptions. Toujours sur le RTE-T central, un système de péage hybride combinant des redevances basées sur la durée et la distance serait également possible.
- La possibilité d’exempter de péage les camions de moins de 12 tonnes sera reconduite pour au maximum 5 ans après l’entrée en vigueur de la directive.
- Afin d’encourager l’utilisation de véhicules moins polluants, les redevances et les péages (distance ou durée) pourront désormais varier en fonction des émissions de CO2 des véhicules (obligation pour les poids lourds, possibilité pour les voitures et camionnettes). En plus du CO2, une redevance pour la pollution de l’air s’appliquera également aux camions (avec des possibilités d’exemption).
Le compromis, dont le texte n’est pas encore disponible, devra encore être adopté par les Etats membres et le Parlement européen, ce qui pourrait se révéler plus difficile que d’habitude pour ce type d’accords interinstitutionnels informels. En effet, plusieurs Etats membres considèrent que l’accord définit trop de règles contraignantes, tandis du côté du Parlement européen la rapporteure chrétienne-démocrate autrichienne Barbara Thaler et les écologistes considèrent que l’accord ne va pas assez loin.
Cet accord provisoire intervient alors qu’il y a actuellement un vif débat sur la tarification routière dans le Grand Est, suite à l’introduction d’une écotaxe en Allemagne et aux réflexions sur l’instauration d’une écotaxe en Alsace en 2024.
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Le nouveau programme européen “Citoyens, égalité, droits et valeurs”
Publié par Gaëtan Claeys le jeudi 3 juin 2021
Mobilités, tourisme et cultureLe nouveau programme européen « Citoyens, égalité, droits et valeurs » 2021-2027 est issu de la fusion des anciens programmes « Droits égalité et citoyenneté », « Europe pour les citoyens » et « Justice ». Il dispose d’un budget presque double de la somme des programmes précédents, soit un budget global d’environ 1,5 milliard d’euros pour la période 2021-2027. Son objectif est de protéger et promouvoir les droits et les valeurs de l’Union et de contribuer au développement de sociétés ouvertes, inclusives, fondées sur le droit, l’égalité et la démocratie.
Le programme est composé de quatre volets :
- « Valeurs de l’Union européenne » (Volet 1)
- « Egalité, droits et égalité des sexes » (Volet 2)
- « Engagement et participation des citoyens » (Volet 3)
- « Daphné », pour lutter contre les violences à l’encontre des femmes, des enfants et des groupes à risque (Volet 4)
Ce programme est conçu pour soutenir la société civile engagée dans la promotion des valeurs de l’Union européenne, en attribuant des subventions d’action ou des subventions de fonctionnement. De premiers appels à projets sont déjà ouverts :
Volet 1, « Valeurs de l’Union Européenne »
- Appel à propositions pour des accords-cadres de partenariat de 4 ans visant à soutenir les réseaux européens, les organisations de la société civile actives au niveau de l’UE et les groupes de réflexion européens dans les domaines des valeurs de l’Union (date limite de candidature le 22 juin 2021)
- Subventions de fonctionnement aux partenaires-cadres actifs dans les domaines des valeurs de l’Union (date limite de candidature le 29 juin 2021)
Volet 2, « Egalité, droits et égalité des sexes »
- Appel à propositions pour promouvoir l’égalité et lutter contre le racisme, la xénophobie et la discrimination (date limite de candidature le 15 juin 2021)
- Appel à propositions pour la protection et la promotion des droits de l’enfant (date limite de candidature le 07 septembre 2021)
- Appel à propositions limité/restreint aux autorités nationales de protection des données sur la sensibilisation des parties prenantes à la législation sur la protection des données (date limite de candidature le 09 septembre 2021)
Volet 3, « Engagement et participation des citoyens »
- Appel à propositions sur la mémoire européenne (date limite de candidature le 22 juin 2021)
Volet 4, « Daphné »
- Appel à propositions pour prévenir et combattre la violence sexiste et la violence contre les enfants (date limite de candidature le 15 juin 2021)
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Europe créative : 2,4 milliards d’euros pour soutenir les secteurs culturels et créatifs
Publié par Gaëtan Claeys le mercredi 2 juin 2021
Mobilités, tourisme et cultureLe programme Europe créative est le programme de l’Union européenne qui soutient les secteurs culturel, créatif et audiovisuel. Il investira dans des actions destinées à préserver et promouvoir la diversité culturelle, artistique et linguistique européenne et le patrimoine culturel de l’Europe, ainsi qu’à contribuer à la compétitivité des secteurs de la culture.
Le programme 2021-2027 sera doté d’un budget total de 2,4 milliards d’euros, soit 63 % de plus par rapport au programme précédent (2014-2020).
Le programme Europe créative est composé de 3 sous-programmes : le volet Culture, le volet Media (audiovisuel et cinéma) et le volet Trans-sectoriel (facilitant la collaboration entre les secteurs). Pour la Commission européenne, ce programme vise à :
- Renforcer la coopération artistique et culturelle à l’échelle européenne ;
- Encourager la coopération en matière d’innovation, de durabilité et de compétitivité ;
- Promouvoir les actions trans-sectorielles innovantes et collaboratives ainsi qu’un environnement médiatique diversifié, indépendant et pluraliste.
La nouvelle édition du programme Europe Créative 2021-2027 a été adoptée par le Parlement européen le 19 mai dernier. Le 27 mai, le programme de travail 2021 du programme Europe créative a été publié par la Commission européenne. Celui-ci allouera un budget d’environ 300 millions d’euros pour aider les professionnels et les artistes de tous les secteurs culturels à travailler en collaboration au niveau européen.
Les premiers appels Europe Créative devraient être publiés début juin sur les trois volets.
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Nouveaux prix Bauhaus européens 2021
Publié par Gaëtan Claeys le mardi 4 mai 2021
Mobilités, tourisme et cultureLa Commission européenne a dévoilé le 23 avril, à l’occasion d’une conférence de haut-niveau dédiée, un premier appel à candidatures pour les prix 2021 du «nouveau Bauhaus européen». L’ambition de cette initiative européenne – conçue comme un laboratoire du design durable, un accélérateur et un réseau – est de favoriser l’émergence de «solutions abordables, inclusives et esthétiques pour répondre aux défis climatiques ». Les prix seront attribués dans dix catégories différentes – autour de ces trois valeurs cardinales – à des projets existants ou de nouvelles idées et de nouveaux concepts qui reflètent les valeurs du « nouveau Bauhaus européen ».
Ces catégories sont : Techniques, matériaux et procédés de construction et de conception ; Construire dans un esprit de circularité ; Solutions pour la coévolution de l’environnement bâti et de la nature ; Des espaces urbains et ruraux régénérés ; Produits et processus liés au mode de vie ; Patrimoine culturel préservé et transformé ; Des lieux de rencontre et de partage réinventés ; Mobilisation de la culture, des arts et des communautés ; Des solutions de vie modulaires, adaptables et mobiles ; Modèles d’éducation interdisciplinaire
Deux récompenses seront attribuées dans chacune des dix catégories, à savoir :
- Le « New European Bauhaus Award » sera consacré à des projets achevés : les lauréats recevront 30 000 € et un soutien à la communication ;
- Le « New European Bauhaus Rising Stars » sera consacré à des concepts ou des projets soumis par de jeunes talents âgés de 30 ans ou moins : les lauréats recevront 15 000 € et un soutien à la communication.
La date limite de candidature sur le site internet dédié est fixée au 31 mai.
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