Bioéconomie (appels CBE-JU): 8 projets européens financés dans le Grand Est
Bioéconomie (appels CBE-JU): 8 projets européens financés dans le Grand Est
Publié par Marie Clotteau le mardi 24 juin 2025
Agriculture, affaires sociales, emploi Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santéTous les ans, le partenariat européen du CBE-JU (Circular Bio-Based Europe Joint Undertaking) finance des projets sur la bioéconomie. Cette année, 30 nouveaux projets seront financés pour développer des solutions bio-sourcées avec une contribution européenne de 197,5 millions €. Parmi eux, 8 ont des partenaires situés dans le Grand Est.
Ces 8 projets seront les suivants :
- CERISEA: pour développer à l’échelle industrielle du « 5-HMF », un dérivé du fructose provenant de flux secondaires non alimentaires et qui peut remplacer des produits traditionnellement pétrosourcés tels que des polymères, des résines ou des plastifiants. (Participation de l’ADM Bazincourt, de l’Université de Technologie de Compiègne, de l’École supérieure de chimie organique et minérale de Compiègne et du cluster Bioeconomy4change).
- CERNET: pour transformer le CO2 biogénique et les émissions de méthane issues de la production du bioéthanol, des usines de traitement des déchets et des vignobles et les transformer en produits chimiques et en ingrédients à utiliser dans les secteurs du nettoyage, des cosmétiques, de l’emballage et de l’alimentation (Participation de l’ADM Bazincourt).
- HIBISCUS : pour développer cinq nouveaux matériaux biosourcés à base de l’huile de cuisson usagée, la résine de pin, les hydrates de carbone et la lignine de bois pour la construction afin d’améliorer l’étanchéité, l’isolation et la charpente des bâtiments en optimisant les performances environnementales (participation de Soprema, du cluster Bioeconomy4change et de l’Université de Strasbourg).
- SOLRESS : pour développer un système innovant de bioraffinerie pour produits des solvants utilisables dans les peintures, revêtements, cosmétiques à partir de sources renouvelables telles que le marc de café ou la biomasse végétale, afin de remplacer leurs alternatives pétrosourcées (coordonné par le cluster Bioeconomy4change).
- SPLENDOR : pour transformer la lignine du bois, avec une nouvelle méthode plus viable économiquement et plus durable, en des produits chimiques aromatiques (participation de Soprema).
- SUSPENSE : pour accélérer le développement et la commercialisation d’adhésifs biosourcés durables pour l’industrie de matériaux composites à base de bois (participation de l’Université de Lorraine).
- BLUECOAT : pour développer des revêtements surs et durables pour des industries du secteur maritime, textile et de la construction à partir de sources renouvelables telles que les fibres naturelles, les plastiques biosourcés ou les protéines végétales issues des déchets (participation de SOPREMA).
- WOODTREAT : pour traiter les déchets de bois très pollués et qui sont habituellement jetés en raison de leur difficulté à être recyclés. Le projet développera des méthodes pour assainir le bois contaminé à travers 7 essais pilotes (participation de l’Université de Lorraine et de la SOPREMA).
De nouveaux appels à propositions CBE-JU sont actuellement ouverts. Les partenaires ont jusqu’au 18 septembre 2025 pour soumettre leurs propositions innovantes.
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ERC – Horizon Europe : lancement du projet « GeoNuFE » porté par l’UHA
Publié par Virginie Manfroni le vendredi 20 juin 2025
Économie, industrie, énergie Recherche, innovation, enseignement supérieurGrand Est-Europe a accueilli dans ses locaux, le 6 juin, la conférence de lancement du projet européen GeoNuFE (Geopolitics of Nuclear Fuel Supply in Europe), sur la géopolitique du nucléaire, porté par l’Université de Haute-Alsace (UHA) et piloté par Teva Meyer, maître de conférences en géopolitique et géographie et spécialiste du nucléaire à l’UHA. C’est le premier projet financé par le Conseil européen de la recherche (ERC) au sein de l’UHA, une reconnaissance de la qualité de sa recherche.
L’ERC, instrument financier incontournable du programme Horizon Europe, soutient la recherche de pointe en Europe au travers de projets ambitieux portés par des chercheurs d’excellence, sans thématique imposée. L’initiative proposée par Teva Meyer a ainsi obtenu une bourse ERC « Starting Grant » d’un montant de 1,5 M€. Cette bourse « Starting grant » prestigieuse est octroyée aux jeunes chercheurs prometteurs pour leurs recherches dans les 2 à 7 ans après la fin de leur thèse, elle récompense un travail majeur et constitue une opportunité importante pour l’UHA de renforcer les compétences de l’université sur un sujet stratégique et de favoriser des collaborations internationales.
Ce projet, qui s’étend sur cinq ans, de 2025 à 2030, est axé sur deux questions de recherche :
- Où réside le pouvoir au sein de la chaîne nucléaire d’approvisionnement ?
- Comment les perceptions des risques géopolitiques influencent les décisions et les responsables des politiques d’approvisionnement ?
Sous la direction de Teva Meyer, récipiendaire de la bourse de recherche, l’équipe de GeoNuFE composée de plusieurs personnes dont des futurs doctorants, affiliée à l’UHA, et notamment à son laboratoire CRESAT (Centre de recherche sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques), effectuera des travaux de recherche à travers l’Europe (en France, au Royaume-Uni, en Finlande, en Hongrie, en Autriche, etc.), tout en collaborant avec les institutions européennes sur les sujets suivants : chaînes d’approvisionnement en combustible nucléaire, transferts de technologie et influence stratégique dans un contexte mondial changeant. La collaboration s’ouvrira aussi à des chercheurs en Amérique du nord, en Asie et en Afrique afin d’élargir les méthodes au-delà de l’Europe.
La conférence organisée à Bruxelles a marqué le point de départ officiel de cette initiative ambitieuse, en réunissant des panels d’experts et les principaux acteurs concernés autour des grands enjeux géopolitiques liés au nucléaire : représentants d’institutions européennes et internationales, chercheurs, entreprises du secteur et diplomates. Cet événement a témoigné par ailleurs du besoin croissant d’un dialogue européen sur la politique énergétique.
L’événement a donné lieu à trois tables rondes qui ont jeté les bases d’une réflexion collective sur la géopolitique de l’énergie nucléaire, des marchés de l’uranium à la dynamique des grandes puissances et à l’indépendance énergétique. Plusieurs temps forts ont rythmé la journée avec, notamment, des échanges autour des domaines suivants :
- Technologies, innovation et autonomie stratégique : SMR (petit réacteur modulaire), nouveaux combustibles, dépendances et transferts technologiques
- Politiques et actions concrètes : Quel rôle pour l’Europe dans un marché nucléaire mondialisé ? Quels sont ses leviers d’actions et ses vulnérabilités ? À quel niveau agir (local, national, européen) ?
- Géopolitique du combustible nucléaire : tensions internationales, sécurité des infrastructures, exploration et exploitation des ressources.
Au travers de ces discussions sur les stratégies, les incertitudes et les perspectives à long terme pour la sécurité énergétique de l’Europe, ce projet illustre l’importance croissante des territoires dans la construction d’une autonomie énergétique européenne durable et résiliente, notamment dans le contexte de la guerre en Ukraine et de la dépendance énergétique persistante vis-à-vis de puissances étrangères.
Grand Est-Europe est heureux d’avoir accueilli ces premiers échanges qui vont pouvoir se prolonger et s’étoffer au fil des 5 années de mise en œuvre du projet. Tous nos vœux de succès à GeoNuFE, projet prometteur dont les retombées scientifiques et stratégiques seront suivies avec attention.
Par ici pour un retour plus détaillé et en images sur l’événement
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Retour sur le séminaire « Universités, développement territorial et Europe »
Publié par Valentin Ceretto le lundi 21 octobre 2024
Développement régional et urbain Économie, industrie, énergie Recherche, innovation, enseignement supérieurLe 2 octobre 2024, Grand Est-Europe a réuni ses membres à Bruxelles autour d’un séminaire de travail intitulé « Universités, développement territorial et Europe » qui a permis des échanges et des réflexions sur l’importance de la concertation et de la cohésion des actions en faveur de l’innovation pour le territoire, en lien avec les grandes politiques et initiatives européennes.
Avec les interventions de décideurs et représentants des institutions européennes participant à la définition des politiques de l’enseignement supérieur et de la promotion de l’innovation, les échanges se sont concentrés sur trois sujets majeurs :
- le contexte politique particulier de la rentrée 2024 caractérisé par une gouvernance de l’Union européenne en pleine transition avec un nouveau Parlement, une nouvelle Commission européenne et de nombreuses discussions qui s’initient sur le prochain budget post 2027 ;
- les priorités stratégiques de l’UE en matière d’enseignement supérieur et de recherche, avec un focus particulier sur l’avenir des alliances d’universités européennes ;
- les enjeux de la politique d’innovation et du renforcement des écosystèmes régionaux de R&I au sein de l’UE.
Les cinq universités du Grand Est, toutes présentes à ce séminaire, ont pu nourrir par leur expérience les échanges sur les principales orientations politiques du nouveau mandat de la Commission européenne pour 2024-2029 en matière d’enseignement supérieur. Les discussions ont notamment abordé le futur des alliances d’universités européennes et leurs financements post 2027, ainsi que le développement de leurs liens avec le monde économique pour dépasser un rôle en matière d’éducation et aller vers un rôle moteur pour la recherche et de l’innovation. Le processus initié depuis deux ans pour définir ce que pourrait être un diplôme européen a également fait l’objet de questions et de discussions.
Les participants ont pu par ailleurs découvrir plus en détails le rapport Draghi (présenté le 9 septembre par Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne et premier ministre italien) et ses principales recommandations afin de booster la compétitivité de l’UE, pour laquelle la recherche est identifiée comme primordiale. Ils ont pu cerner son impact sur les futures priorités politiques du nouveau mandat de la Commission européenne : la régulation des « industries zéro émission nette (NZIA) » pour contribuer à la décarbonation ; la création d’un Fond de compétitivité dans le cadre du prochain cadre financier pluriannuel ; la communication sur le Pacte pour une industrie propre ; le plan d’action pour l’automobile.
Ce séminaire a été l’opportunité de comprendre les outils européens pour développer les relations avec le tissu socioéconomique régional, national et européen, et notamment l’initiative des « vallées régionales de l’innovation », dont la Région Grand Est a reçu le label en 2024. Les participants ont également pu mieux appréhender les grands objectifs et le fonctionnement de l’EIT (Institut européen de technologie) créé pour réunir les trois grands acteurs de l’innovation (entreprises, enseignement et recherche), avec un focus particulier sur l’initiative HEI. Activité transversale de l’EIT, cette dernière vise à soutenir les établissements d’enseignement supérieur dans leur effort d’enseignement et de diffusion du savoir sur l’innovation et l’entrepreneuriat, afin d’accroître leur impact auprès de leur écosystème d’innovation.
Cette journée dense s’est conclue par un intérêt partagé pour un espace de concertation et de discussion réunissant le monde de la recherche et les acteurs de l’innovation à l’échelle du Grand Est. Celui-ci pourrait contribuer à renforcer la dynamique régionale d’accompagnement en identifiant les acteurs à mobiliser, en assurant le partage de l’information et des bonnes pratiques, afin de mieux articuler les dispositifs et financements européens d’actions structurantes en R&I sur le territoire du Grand Est.
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6 appels « Europe numérique » ouverts pour renforcer la cybersécurité en Europe
Publié par Virginie Manfroni le vendredi 18 octobre 2024
Développement régional et urbain Économie, industrie, énergie Recherche, innovation, enseignement supérieurDes appels à projets bénéficiant d’une enveloppe de 102 M€ sont actuellement ouverts aux entreprises, PME, administrations publiques, établissements d’enseignement supérieur et laboratoires de recherche issus des États membres de l’UE pour renforcer la cybersécurité dans l’ensemble de l’UE.
Afin de contribuer aux objectifs concrets de la décennie numérique de l’Europe d’ici à 2030, la Commission européenne a lancé de nouveaux appels à projets dans le cadre du programme « Europe numérique ». Avec une enveloppe globale de 7,9Md€ pour 2021-2027, il est l’un des outils de financement de cette stratégie politique de l’UE qui vise quatre cibles : une main d’œuvre mieux formée, des infrastructures numériques améliorées, une transformation des entreprises, et une numérisation des services publics pour s’adapter au nouveau monde connecté.
Pour soutenir ces ambitions européennes pour 2030, six appels à projets sont actuellement ouverts et se clôtureront le 21 janvier 2025, dans les domaines d’action suivants :
- « DIGITAL-ECCC-2024-DEPLOY-CYBER-07-SOC » : l’appel vise les entités publiques reconnues comme SOC (centre opérationnel de cybersécurité), pour financer des activités de création ou de renforcement des compétences de SOC nationaux. Les projets permettront de mieux contrôler et comprendre les actions de cybersécurité et les cyberattaques, au travers d’une collaboration étroite avec des entités telles que les CSIRT.
- « DIGITAL-ECCC-2024-DEPLOY-CYBER-07-SOCPLAT » : cet appel qui vise aussi les entités publiques reconnues comme SOC (centre opérationnel de cybersécurité) soutiendra l’élargissement des plateformes SOC transfrontalières existantes ou le lancement de nouvelles plateformes SOC transfrontalières.
- « DIGITAL-ECCC-2024-DEPLOY-CYBER-07-SOCSYS » : l’appel cherche à renforcer l’écosystème des SOC au travers d’une collaboration forte entre SOC locaux, nationaux et transfrontaliers. Le projet favorisera l’interopérabilité et le partage de données et une meilleure capacité de détection des cybermenaces.
- « DIGITAL-ECCC-2024-DEPLOY-CYBER-07-KEYTECH » : l’appel vise le développement et le déploiement de technologies clés avancées pour améliorer la détection et la prévention en matière de cybersécurité, grâce par exemple à l’intelligence artificielle, au quantique, au calcul à haute performance, etc.
- « DIGITAL-ECCC-2024-DEPLOY-CYBER-07-LARGEOPER » : cet appel soutient la préparation et la mise en place d’assistance mutuelle, pour toutes opérations et installations industrielles de grande envergure.
- « DIGITAL-ECCC-2024-DEPLOY-CYBER-07-CYBERSEC-02 » : cet appel vise à accompagner les États membres et leurs acteurs nationaux concernés, pour les soutenir dans la mise en œuvre de la législation de l’UE sur la cybersécurité, plus particulièrement la transposition de la directive NIS2 (sécurité des réseaux et des systèmes d’Information), et le déploiement des stratégies nationales en matière de cybersécurité.
Les projets retenus seront gérés par le Centre européen de compétences en cybersécurité (ECCC – European Cybersecurity Competence Centre and Network).
Sur un autre volet, pour contribuer à l’objectif d’atteindre 20 millions d’experts en technologie digitale au sein de l’UE d’ici à 2030, un appel à projets est également ouvert dans le cadre du programme Europe numérique pour renforcer l’acquisition de compétences numériques avancées. 55M€ sont alloués à cet appel « DIGITAL-2024-ADVANCED-DIGITAL-07-KEYCAPACITY » afin de soutenir l’excellence dans les établissements d’enseignement supérieur au sein de l’UE et d’en faire des leaders mondiaux dans la formation des spécialistes numériques de demain, tout en offrant une offre éducative solide et variée en matière de compétences numériques avancées. Axé sur des domaines technologiques clés tels que l’intelligence artificielle, l’analyse de données, l’informatique quantique, les mondes virtuels, la photonique, la robotique et l’automatisation, cet appel cherche des projets qui participeront à concevoir et proposer des programmes d’enseignement supérieur, de niveaux allant de la licence au doctorat (ou niveaux équivalents). Cet appel se clôture le 21 novembre 2024.
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Horizon Europe : 2 start-ups de Reims lauréates de l’EIC
Publié par Virginie Manfroni le lundi 22 juillet 2024
Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé Recherche, innovation, enseignement supérieurLe 15 juillet 2024, le Conseil européen de l’innovation (EIC) a dévoilé les lauréats du dernier appel « EIC Accélérateur » qui vise à permettre aux start-ups et PME de développer plus rapidement des innovations de rupture susceptibles de créer de nouveaux marchés : 2 start-ups du Grand Est, localisées à Reims, seront soutenues au travers de ces financements européens dédiés à l’innovation.
Instrument financier d’Horizon Europe, doté de plus de 10 Md€ pour 2021-2027, le Conseil européen de l’innovation (EIC) permet de financer toutes les étapes clés des innovations prometteuses à haut risque. Outre un accès à une expertise de pointe, à des entreprises, investisseurs et autres acteurs de l’écosystème, les lauréats peuvent bénéficier de subvention jusqu’à 2,5 M€ combinées à des prises de participation au travers du Fonds « EIC ». Dans le cadre des résultats de ce dernier appel « EIC Accélérateur », l’EIC attribuera 165 M€ sous forme de subventions aux lauréats, qui pourront pour 96% d’entre eux (dont les 2 lauréats du Grand Est) prétendre également au financement mixte proposé par l’EIC, à savoir une prise de participation au capital, par l’intermédiaire du Fonds EIC (branche d’investissement spécialisée). L’EIC estime que les financements globaux obtenus par l’ensemble des lauréats avoisineront 411M€.
Cet appel était l’un des plus sélectifs depuis le lancement des financements EIC : 969 candidatures déposées, 347 candidats invités à des entretiens de sélection et 68 start-ups européennes sélectionnées, dont 13 françaises et plus particulièrement 2 en Grand Est, toutes deux localisées à Reims :
- « Zephyr » porté par Latitude, spécialisée dans le lancement de nano-satellites et le développement de micro lanceur pour mettre des petits satellites en orbite : la start-up fondée en 2019, a annoncé que le financement européen sera dédié plus spécifiquement au développement de son pas-de-tir à déploiement rapide.
- « ACT-Matrix » porté par Apmonia therapeutics (start-up fondée en 2019 et issue de travaux menés au sein de l’Unité Mixte de Recherche MEDyC – CNRS et Université de Reims Champagne-Ardenne), qui développe des thérapies révolutionnaires contre le cancer : la start-up a annoncé recevoir un financement pouvant atteindre 9,5M€ pour accélérer le développement de sa plateforme de recherche pour agir sur la matrice extracellulaire tumorale et proposer une nouvelle classe de médicaments en oncologie.
En Grand Est, Latitude et Apmonia Therapeutics rejoignent ainsi les jeunes entreprises innovantes strasbourgeoises précédemment sélectionnées par l’EIC accélérateur : Cephalgo en 2023 pour développer un nouveau système de reconnaissance des émotions pour le suivi en temps réel et continu des patients en psychiatrie et Spartha Medical, en 2021, pour le développement de revêtements multifonctionnels antimicrobiens, antiviraux et anti-inflammatoires dans les technologies médicales.
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Nouveau programme européen d’assistance technique pour soutenir les entreprises dans leur démarche de décarbonation
Publié par Gaëtan Claeys le vendredi 30 juin 2023
Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santéLa Convention des entreprises pour le climat et l’énergie (Covenant of Companies for Climate and Energy) est une initiative pilote lancée par la Commission européenne en 2022. Elle vise à évaluer la façon dont les entreprises européennes, en particulier les PME, s’engagent dans la lutte contre le changement climatique et les encourager et les soutenir au mieux dans leur transition. L’initiative vise à fournir des orientations pratiques, étape par étape et une assistance technique aux entreprises européennes afin de les aider à prendre des mesures concrètes conduisant à la décarbonation de leurs activités.
Le 8 mai dernier, cette Convention a lancé un appel aux entreprises européennes à signer un engagement visant à réduire leurs émissions de carbone, ouvrant ainsi la voie à un avenir net zéro.
4 niveaux d’engagement sont possibles :
- les entreprises de niveau d’entrée, qui s’engagent à faire des efforts raisonnables pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
- les entreprises de niveau bronze, qui s’engagent à prendre au moins une mesure pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elles reçoivent le « Sceau de bronze » après avoir pris des mesures ;
- les entreprises de niveau argent, qui s’engagent à prendre plusieurs mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elles reçoivent un « sceau d’argent » après avoir pris des mesures ;
- les entreprises de niveau or, qui s’engagent à prendre toutes les mesures possibles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elles reçoivent un « Sceau d’or » après avoir pris des mesures.
En adhérant à la Convention, les entreprises bénéficieront d’un large éventail d’avantages, comprenant une assistance technique individuelle, des conseils étape par étape et un soutien pour atteindre leurs objectifs climatiques. Le programme d’assistance technique (en français) comprend un soutien personnalisé dans les domaines suivants : les audits énergétiques, le financement, l’évaluation des technologies appropriées pour les entreprises et les activités spécifiques, l’élaboration de plans d’énergie propre, la mise en œuvre de processus précis de suivi et d’établissement de rapports, l’accès à un large éventail de matériel de soutien.
Les candidatures pour l’assistance technique sont ouvertes du 8 mai au 30 août 2023. Les entreprises de tous les pays de l’UE sont éligibles, quelle que soit leur taille, leur secteur et le stade de leur transition énergétique. L’initiative est actuellement en phase pilote pendant deux ans : de janvier 2022 à décembre 2023.
Plus d’informations sur l’appel
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Transition énergétique : la plus grande usine européenne de fabrication photovoltaïque bientôt en Grand Est
Publié par Virginie Manfroni le mercredi 28 juin 2023
Économie, industrie, énergie Recherche, innovation, enseignement supérieurL’Union européenne soutient l’implantation d’Holosolis en Moselle qui va porter un projet d’envergure, au travers d’un investissement de 710 M€, soutenu par l’Institut technologique européen (EIT), instrument financier du programme Horizon Europe.
L’Europôle de Sarreguemines-Hambach accueillera prochainement la plus grande usine européenne de production de cellules et modules photovoltaïques, portée par Holosolis. Figurant parmi 28 projets d’investissement étranger en France dans les technologies émergentes, cette installation soutenue par l’Institut technologique européen (EIT), s’inscrit dans le pacte vert de l’UE et contribuera à la sécurité énergétique en accélérant les capacités de fabrication de panneaux solaires photovoltaïques au sein de l’UE.
L’implantation de cette nouvelle usine en Grand Est est également une des initiatives phares menées dans le cadre de l’Alliance industrielle européenne solaire et photovoltaïque (ESIA) pour réindustrialiser l’Europe et contribuera au plan REPowerEU dont un des objectifs est d’injecter 600GW d’énergie solaire dans les réseaux électriques européens d’ici à 2030.
L’EIT InnoEnergy, une des trois premières communautés de la connaissance et de l’innovation (KICs) abritées par l’EIT, a été créé pour devenir le catalyseur et l’accélérateur de la transition énergétique au sein de l’UE, grâce à une bonne articulation de la recherche et de l’innovation et à la constitution du plus grand écosystème européen autour de la production d’énergie renouvelable. Avec un réseau de plus de 500 partenaires, elle accompagne les industriels, soutient les start-up dans leur connexion aux différents marchés et forme également les futurs talents nécessaires pour accélérer le processus de transition énergétique. En partenariat avec la société immobilière française IDEC Group, et le producteur d’électricité solaire et spécialiste de l’agrivoltaïsme TSE, l’EIT InnoEnergy a permis la fondation en 2022 d’Holosolis.
Filiale dédiée à la production d’énergie solaire au sein de l’EIT InnoEnergy, Holosolis va donc investir 710 M€ sur ce projet d’implantation, prévoyant la création de 1 700 emplois. Le site mosellan a été retenu face à 40 autres sites dans 6 pays dont l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal et la Pologne.
Avec une ouverture programmée pour 2025, l’entreprise Holosolis prévoit de produire en Grand Est, 5GW de cellules et modules photovoltaïques, par an, d’ici à 2027, soit 10 millions de panneaux photovoltaïques produits (représentant 8 % des importations européennes de modules photovoltaïques chinois en 2022). La production sera prioritairement affectée à 3 marchés : toitures résidentielles, toitures industrielles et commerciales et l’agrivoltaïsme (combinaison d’une production d’électricité photovoltaïque et d’une production agricole sous cette même surface). Holosolis a également déclaré que priorité serait donnée aux filières européennes pour l’approvisionnement dans les différents éléments nécessaires à la composition d’un panneau photovoltaïque (verre, cadres, etc).
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230M€ pour développer les technologies et les compétences numériques clés
Publié par Virginie Manfroni le mercredi 28 juin 2023
Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé Recherche, innovation, enseignement supérieurSuite à l’adoption ce printemps des deux programmes de travail pour 2023 et 2024 du programme « Europe numérique », 22 appels à projets, gérés par la Commission européenne et l’Agence exécutive européenne pour la santé et le numérique (HaDEA) sont ouverts.
Le 24 mars dernier, la Commission européenne adoptait deux programmes de travail pour 2023 et 2024 dans le cadre du programme « Europe numérique », doté de 7,5 Md€ pour soutenir les investissements dans les technologies clé du numérique et leur déploiement sur la période 2021-2027. Un budget total de 1,3 Md€ a ainsi été affecté pour deux ans pour les technologies numériques et la cybersécurité.
Un premier programme de travail dédie plus spécifiquement 909,5 M€ (dont 392M€ déployés dès 2023) aux technologies numériques telles que les supercalculateurs, l’exploitation des données, l’intelligence artificielle, l’informatique en nuage et à la formation de la main d’œuvre nécessaire au déploiement de ces technologies de pointe. 108 M€ sont notamment réservés au déploiement et à l’adoption des technologies numériques dans des domaines clés favorisant la numérisation de l’administration publique, ou encore l’interopérabilité de l’Europe. Les projets devront aussi faciliter une adoption plus rapide des technologies d’intelligence artificielle en Europe, en particulier son utilisation par les entreprises et les PME, mais aussi le développement de technologies de réalité virtuelle pour les villes. Ce programme de travail insiste également sur l’importance de l’acquisition de compétences numériques avancées, avec des objectifs spécifiques par exemple pour renforcer les compétences liées à l’industrie des semi-conducteurs, mais aussi pour avancer sur la création et la mise en œuvre opérationnelle d’une académie des compétences en cybersécurité pour favoriser la reconversion professionnelle. La priorité sera donnée aux actions qui participeront à renforcer les compétences numériques chez les jeunes, en particulier les filles, puisque seulement 19% des diplômés en compétences numériques sont des femmes. Le deuxième programme de travail, mis en œuvre quant à lui par le Centre européen de compétences en matière de cybersécurité, se concentre sur les projets et les activités liées à la cybersécurité avec une enveloppe de 375 M€.
Conformément à ces programmes de travail, et bénéficiant d’une enveloppe globale de près de 230M€, les premiers appels à projets ont été ouverts : ils se clôturent, pour la plupart, le 26 septembre 2023.
Ces appels couvrent un large éventail de sujets afin de soutenir une meilleure utilisation des technologies numériques et de renforcer la confiance des citoyens dans la transition numérique :
- 16M€ dédiés au développement des compétences numériques : une partie consacrée aux semi-conducteurs, avec un appel spécifique pour développer un réseau européen d’établissements d’enseignement supérieur et d’industries qui permettront de former des spécialistes des semi-conducteurs ; une autre partie réservée au renforcement des compétences numériques des jeunes élèves et plus spécifiquement les filles.
- 32M€ affectés à des projets participant à la mise en place d’un réseau de centres internet plus sûrs, notamment pour protéger les mineurs, mais aussi pour lutter contre la désinformation.
- 31M€ pour des projets dans le domaine des données, par ex. en vue d’établir une base de données européenne du génome pour soutenir la recherche, la prévention des maladies et les soins de santé.
- 25M€ fléchés vers des projets pour les infrastructures permettant le stockage décentralisé des données.
- 18M€ réservés aux actions dans le domaine de l’intelligence artificielle.
D’autres appels à projets gérés par le centre européen de compétences en matière de cybersécurité (ECCC) ont également été ouverts pour financer des activités liées à l’identification et à la réponse aux cybermenaces :
- 3 appels 2022 ont été rouverts jusqu’au 6 juillet 2023 pour renforcer les centres opérationnels de sécurité (SOC) transfrontaliers, destinés à surveiller, prévoir et réagir aux cyberincidents (36M€).
- Un appel ouvert jusqu’au 29 août 2023 vise à soutenir des actions en matière d’intelligence artificielle et de gestion des données (28M€).
- 4 appels sont ouverts jusqu’au 26 septembre 2023 afin de contribuer aux objectifs du règlement sur la cybersolidarité et de renforcer la coopération opérationnelle et les actions conjointes entre Etats membres pour 71M€, dont 35 M€ affectés à la mise en place d’un mécanisme d’urgence en matière de sécurité (préparation, assistance mutuelle en cas d’incident). 30 M€ financeront par ailleurs les start-ups et PMEs dans leur mise en œuvre des nouvelles obligations induites par la transposition de la Directive SRI2/NIS2 (Network and Information Security), qui détermine des mesures de gestion des risques en matière de cybersécurité et des obligations en matière de signalement notamment dans les secteurs de l’énergie, les transports, la santé et l’infrastructure numérique.
Les universités, les centres de formation, les laboratoires de recherche, les administrations publiques ou les entreprises innovantes évoluant dans le secteur des technologies numériques peuvent candidater à ces appels. Pour la majorité des projets, il est prévu que la part de financement du programme Europe numérique ne dépasse pas 50 % des coûts du projet : il faudra donc mobiliser des financements autres, à un niveau au moins égal à la part financée par l’UE.
Enfin, le lancement de nouveaux appels à projets est annoncé au cours du deuxième semestre 2023, probablement après l’été.
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Devenir une des 100 vallées régionales de l’innovation de demain au sein de l’UE
Publié par Gaëtan Claeys le vendredi 28 avril 2023
Développement régional et urbain Économie, industrie, énergie Recherche, innovation, enseignement supérieurLa Commission européenne a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour identifier les régions européennes prêtes à s’engager dans la création de « vallées régionales de l’innovation ».
Afin de renforcer les écosystèmes européens d’innovation pour permettre une meilleure cohésion territoriale et mieux connecter les acteurs de l’innovation à travers l’Europe, la création des vallées régionales de l’innovation (« Regional Innovation Valley – RIV) est une démarche qui s’inscrit dans le nouvel agenda européen de l’innovation, adopté le 5 juillet 2022, qui envisage 25 actions spécifiques dans cinq domaines phares:
- Financer les scale-ups (entreprise « jeune pousse » qui a réussi à grandir et qui a le potentiel pour devenir « une licorne » dont le capital serait valorisé à plus d’1 milliard de dollars) ;
- Favoriser l’innovation au moyen d’espaces d’expérimentation et de marchés publics ;
- Susciter, attirer et retenir les talents qui évoluent dans les innovations de rupture ;
- Améliorer les outils d’élaboration des politiques ;
- Accélérer et renforcer l’innovation dans des écosystèmes européens d’innovation partout dans l’UE.
Pour parvenir à ce dernier objectif, la Commission européenne soutient donc la création de 100 RIV. Cette initiative vient compléter les 180 stratégies nationales et régionales de spécialisation intelligente « S3 », issues de la politique de cohésion de l’UE. Elle peut aussi s’appuyer sur une participation préalable à l’action pilote « partenariats pour l’innovation régionale » (PRI), mise en œuvre par la Commission et le Comité des Régions : 63 régions, 7 villes et 4 États membres avaient été sélectionnés en mai 2022 dans le cadre du projet pilote de PRI, dont la Wallonie et le Bade-Wurtemberg.
Au travers des vallées régionales de l’innovation, la Commission espère pouvoir s’appuyer sur des territoires qui seraient interconnectés entre eux pour constituer un véritable écosystème d’innovation paneuropéen, avec des cofinancements du programme Horizon Europe et de la politique de cohésion (fonds FEDER). En effet, les territoires qui seraient reconnus comme des vallées régionales de l’innovation à la suite de cet appel, pourraient bénéficier d’un appui afin d’identifier des régions partenaires avec lesquelles ils pourraient travailler conjointement, sur base de plans d’innovation communs et ainsi constituer des vallées régionales d’innovation connectées. La Commission s’engage d’ailleurs à aider les Etats et les régions à consacrer au moins 10 Md€ à des projets d’innovation concrets à caractère interrégional, en particulier dans les innovations de rupture.
Un appel à manifestation d’intérêt pour identifier les régions européennes prêtes à participer à la création des RIV est ouvert jusqu’au 18 septembre 2023. Le Conseil européen de l’innovation et l’Agence exécutive pour les PME (EISMEA) organisent le 25 mai prochain, un webinaire sur cet appel à manifestation d’intérêt pour les RIV. Plus d’informations et inscription à cette session à ce lien.
En complément de cette initiative, la Commission européenne lancera le 17 mai prochain, deux appels à propositions qui soutiendront des actions visant aussi à remédier à la fracture de l’innovation :
- Un appel à projet financé par l’instrument « Écosystèmes européens de l’innovation » (EIE) d’Horizon Europe, qui sera doté d’une enveloppe de 60M€ ;
- Un appel à projet dans le cadre des « Investissements innovants interrégionaux (I3) » du Fonds européen de développement régional (FEDER), pour un montant de 170M€.
Ces deux appels seront clôturés le 17 octobre 2023.
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Fonds pour l’innovation : 100 M€ pour accompagner la décarbonation de l’industrie
Publié par Virginie Manfroni le mardi 28 mars 2023
Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé Recherche, innovation, enseignement supérieurLe 3ème appel « petite échelle » du Fonds pour l’innovation est ouvert ce 30 mars 2023 pour soutenir des projets de décarbonation dont le capital est inclus entre 2,5 M€ et 7,5 M€.
Afin de contribuer au défi ambitieux de l’UE d’atteindre la neutralité climatique à l’horizon 2050, le Fonds pour l’innovation est un instrument financier européen qui accompagne le déploiement de la prochaine génération de technologies à faible intensité de carbone. Il participe à la décarbonation des entreprises et des territoires, pour les aider à réduire leur empreinte carbone et limiter ainsi l’impact sur le climat dû aux émissions de gaz à effet de serre.
Ce fonds, géré et mis en œuvre par l’Agence exécutive européenne pour le climat, les infrastructures et l’environnement (CINEA), accorde des subventions à des projets novateurs dans les domaines suivants : les énergies renouvelables, le stockage de l’énergie, le captage l’utilisation et le stockage du carbone. Il s’adresse également aux industries grandes consommatrices d’énergie pour lesquelles il peut contribuer à financer la transition énergétique.
Un appel pour les « projets de petite échelle », ouvert le 30 mars 2023, vise à soutenir, au travers d’une enveloppe de 100 millions d’€, des projets dont l’investissement se situe entre 2,5 et 7,5 millions €. Il se clôturera le 19 septembre 2023.
Les projets proposés seront évalués selon cinq critères : le degré d’innovation, les émissions de gaz à effet de serre évitées, la maturité du projet (maturité de la mise en œuvre et maturité financière), l’évolutivité (capacité à reproduire ailleurs les solutions proposées) et la rentabilité (c’est-à-dire le coût du projet par tonne de CO2 évitée).
Les candidatures peuvent être portées par des entités privées, publiques ou des organisations internationales. Elles peuvent être mono-bénéficiaires, la composition d’un consortium n’étant pas obligatoire contrairement à la grande majorité des instruments financiers sectoriels de l’Union européenne.
Lors des précédents appels à projets de ce type, deux projets menés par ArcelorMittal Construction à Contrisson dans le Grand Est ont été retenus et sont financés par le fonds pour l’innovation :
- « EB UV: Electron Beam and Ultra-Violet curing of paint on steel substrates without gas » : ce projet contribue à déployer une nouvelle technologie de production de peinture qui réduirait les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 31 %.
- « Helexio® line: Demonstrating the manufacture of innovative BIPV roof components » : ce projet vise le déploiement d’une technologie innovante et unique combinant en un seul composant un toit en acier dans lequel sont intégrées des solutions photovoltaïques, qui peut s’adapter sur tout bâtiment.
Deux événements sont organisés pour comprendre en détails ce nouvel appel à projets « petite échelle » :
- Le mardi 4 avril : un webinaire sur les financements européens pour la décarbonation de l’industrie organisé par le PCN France « Industrie Horizon Europe », en collaboration avec le PCN France « Innovation Fund »
- Le jeudi 20 avril : une session d’information, en ligne, (en anglais) organisée par l’Agence exécutive européenne pour le climat, les infrastructures et l’environnement (CINEA) et la Direction générale de l’action pour le climat (DG CLIMA – Commission européenne).
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