Nouveau programme européen d’assistance technique pour soutenir les entreprises dans leur démarche de décarbonation

Nouveau programme européen d’assistance technique pour soutenir les entreprises dans leur démarche de décarbonation

Publié par Gaëtan Claeys le vendredi 30 juin 2023

Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé

Nouveau programme européen d’assistance technique pour soutenir les entreprises dans leur démarche de décarbonation

La Convention des entreprises pour le climat et l’énergie (Covenant of Companies for Climate and Energy) est une initiative pilote lancée par la Commission européenne en 2022. Elle vise à évaluer la façon dont les entreprises européennes, en particulier les PME, s’engagent dans la lutte contre le changement climatique et les encourager et les soutenir au mieux dans leur transition. L’initiative vise à fournir des orientations pratiques, étape par étape et une assistance technique aux entreprises européennes afin de les aider à prendre des mesures concrètes conduisant à la décarbonation de leurs activités.

Le 8 mai dernier, cette Convention a lancé un appel aux entreprises européennes à signer un engagement visant à réduire leurs émissions de carbone, ouvrant ainsi la voie à un avenir net zéro.

4 niveaux d’engagement sont possibles :

  • les entreprises de niveau d’entrée, qui s’engagent à faire des efforts raisonnables pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
  • les entreprises de niveau bronze, qui s’engagent à prendre au moins une mesure pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elles reçoivent le « Sceau de bronze » après avoir pris des mesures ;
  • les entreprises de niveau argent, qui s’engagent à prendre plusieurs mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elles reçoivent un « sceau d’argent » après avoir pris des mesures ;
  • les entreprises de niveau or, qui s’engagent à prendre toutes les mesures possibles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elles reçoivent un « Sceau d’or » après avoir pris des mesures.

En adhérant à la Convention, les entreprises bénéficieront d’un large éventail d’avantages, comprenant une assistance technique individuelle, des conseils étape par étape et un soutien pour atteindre leurs objectifs climatiques. Le programme d’assistance technique (en français) comprend un soutien personnalisé dans les domaines suivants : les audits énergétiques, le financement, l’évaluation des technologies appropriées pour les entreprises et les activités spécifiques, l’élaboration de plans d’énergie propre, la mise en œuvre de processus précis de suivi et d’établissement de rapports, l’accès à un large éventail de matériel de soutien.

Les candidatures pour l’assistance technique sont ouvertes du 8 mai au 30 août 2023. Les entreprises de tous les pays de l’UE sont éligibles, quelle que soit leur taille, leur secteur et le stade de leur transition énergétique. L’initiative est actuellement en phase pilote pendant deux ans : de janvier 2022 à décembre 2023.

Plus d’informations sur l’appel

 

 

 

 

 

 

 


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Transition énergétique : la plus grande usine européenne de fabrication photovoltaïque bientôt en Grand Est

Publié par Virginie Manfroni le mercredi 28 juin 2023

Économie, industrie, énergie Recherche, innovation, enseignement supérieur

Transition énergétique : la plus grande usine européenne de fabrication photovoltaïque bientôt en Grand Est

L’Union européenne soutient l’implantation d’Holosolis en Moselle qui va porter un projet d’envergure, au travers d’un investissement de 710 M€, soutenu par l’Institut technologique européen (EIT), instrument financier du programme Horizon Europe.

L’Europôle de Sarreguemines-Hambach accueillera prochainement la plus grande usine européenne de production de cellules et modules photovoltaïques, portée par Holosolis. Figurant parmi 28 projets d’investissement étranger en France dans les technologies émergentes, cette installation soutenue par l’Institut technologique européen (EIT), s’inscrit dans le pacte vert de l’UE et contribuera à la sécurité énergétique en accélérant les capacités de fabrication de panneaux solaires photovoltaïques au sein de l’UE.

L’implantation de cette nouvelle usine en Grand Est est également une des initiatives phares menées dans le cadre de l’Alliance industrielle européenne solaire et photovoltaïque (ESIA) pour réindustrialiser l’Europe et contribuera au plan REPowerEU dont un des objectifs est d’injecter 600GW d’énergie solaire dans les réseaux électriques européens d’ici à 2030.

L’EIT InnoEnergy, une des trois premières communautés de la connaissance et de l’innovation (KICs) abritées par l’EIT, a été créé pour devenir le catalyseur et l’accélérateur de la transition énergétique au sein de l’UE, grâce à une bonne articulation de la recherche et de l’innovation et à la constitution du plus grand écosystème européen autour de la production d’énergie renouvelable. Avec un réseau de plus de 500 partenaires, elle accompagne les industriels, soutient les start-up dans leur connexion aux différents marchés et forme également les futurs talents nécessaires pour accélérer le processus de transition énergétique. En partenariat avec la société immobilière française IDEC Group, et le producteur d’électricité solaire et spécialiste de l’agrivoltaïsme TSE, l’EIT InnoEnergy a permis la fondation en 2022 d’Holosolis.

Filiale dédiée à la production d’énergie solaire au sein de l’EIT InnoEnergy, Holosolis va donc investir 710 M€ sur ce projet d’implantation, prévoyant la création de 1 700 emplois. Le site mosellan a été retenu face à 40 autres sites dans 6 pays dont l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal et la Pologne.

Avec une ouverture programmée pour 2025, l’entreprise Holosolis prévoit de produire en Grand Est, 5GW de cellules et modules photovoltaïques, par an, d’ici à 2027, soit 10 millions de panneaux photovoltaïques produits (représentant 8 % des importations européennes de modules photovoltaïques chinois en 2022). La production sera prioritairement affectée à 3 marchés : toitures résidentielles, toitures industrielles et commerciales et l’agrivoltaïsme (combinaison d’une production d’électricité photovoltaïque et d’une production agricole sous cette même surface). Holosolis a également déclaré que priorité serait donnée aux filières européennes pour l’approvisionnement dans les différents éléments nécessaires à la composition d’un panneau photovoltaïque (verre, cadres, etc).


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230M€ pour développer les technologies et les compétences numériques clés

Publié par Virginie Manfroni le mercredi 28 juin 2023

Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé Recherche, innovation, enseignement supérieur

230M€ pour développer les technologies et les compétences numériques clés

Suite à l’adoption ce printemps des deux programmes de travail pour 2023 et 2024 du programme « Europe numérique », 22 appels à projets, gérés par la Commission européenne et l’Agence exécutive européenne pour la santé et le numérique (HaDEA) sont ouverts.

Le 24 mars dernier, la Commission européenne adoptait deux programmes de travail pour 2023 et 2024 dans le cadre du programme « Europe numérique », doté de 7,5 Md€ pour soutenir les investissements dans les technologies clé du numérique et leur déploiement sur la période 2021-2027. Un budget total de 1,3 Md€ a ainsi été affecté pour deux ans pour les technologies numériques et la cybersécurité.

Un premier programme de travail dédie plus spécifiquement 909,5 M€ (dont 392M€ déployés dès 2023) aux technologies numériques telles que les supercalculateurs, l’exploitation des données, l’intelligence artificielle, l’informatique en nuage et à la formation de la main d’œuvre nécessaire au déploiement de ces technologies de pointe. 108 M€ sont notamment réservés au déploiement et à l’adoption des technologies numériques dans des domaines clés favorisant la numérisation de l’administration publique, ou encore l’interopérabilité de l’Europe. Les projets devront aussi faciliter une adoption plus rapide des technologies d’intelligence artificielle en Europe, en particulier son utilisation par les entreprises et les PME, mais aussi le développement de technologies de réalité virtuelle pour les villes. Ce programme de travail insiste également sur l’importance de l’acquisition de compétences numériques avancées, avec des objectifs spécifiques par exemple pour renforcer les compétences liées à l’industrie des semi-conducteurs, mais aussi pour avancer sur la création et la mise en œuvre opérationnelle d’une académie des compétences en cybersécurité pour favoriser la reconversion professionnelle. La priorité sera donnée aux actions qui participeront à renforcer les compétences numériques chez les jeunes, en particulier les filles, puisque seulement 19% des diplômés en compétences numériques sont des femmes. Le deuxième programme de travail, mis en œuvre quant à lui par le Centre européen de compétences en matière de cybersécurité, se concentre sur les projets et les activités liées à la cybersécurité avec une enveloppe de 375 M€.

Conformément à ces programmes de travail, et bénéficiant d’une enveloppe globale de près de 230M€,  les premiers appels à projets ont été ouverts : ils se clôturent, pour la plupart, le 26 septembre 2023.

Ces appels couvrent un large éventail de sujets afin de soutenir une meilleure utilisation des technologies numériques et de renforcer la confiance des citoyens dans la transition numérique :

  • 16M€ dédiés au développement des compétences numériques : une partie consacrée aux semi-conducteurs, avec un appel spécifique pour développer un réseau européen d’établissements d’enseignement supérieur et d’industries qui permettront de former des spécialistes des semi-conducteurs ; une autre partie réservée au renforcement des compétences numériques des jeunes élèves et plus spécifiquement les filles.
  • 32M€ affectés à des projets participant à la mise en place d’un réseau de centres internet plus sûrs, notamment pour protéger les mineurs, mais aussi pour lutter contre la désinformation.
  • 31M€ pour des projets dans le domaine des données, par ex. en vue d’établir une base de données européenne du génome pour soutenir la recherche, la prévention des maladies et les soins de santé.
  • 25M€ fléchés vers des projets pour les infrastructures permettant le stockage décentralisé des données.
  • 18M€ réservés aux actions dans le domaine de l’intelligence artificielle.

D’autres appels à projets gérés par le centre européen de compétences en matière de cybersécurité (ECCC) ont également été ouverts pour financer des activités liées à l’identification et à la réponse aux cybermenaces :

  • 3 appels 2022 ont été rouverts jusqu’au 6 juillet 2023 pour renforcer les centres opérationnels de sécurité (SOC) transfrontaliers, destinés à surveiller, prévoir et réagir aux cyberincidents (36M€).
  • Un appel ouvert jusqu’au 29 août 2023 vise à soutenir des actions en matière d’intelligence artificielle et de gestion des données (28M€).
  • 4 appels sont ouverts jusqu’au 26 septembre 2023 afin de contribuer aux objectifs du règlement sur la cybersolidarité et de renforcer la coopération opérationnelle et les actions conjointes entre Etats membres pour 71M€, dont 35 M€ affectés à la mise en place d’un mécanisme d’urgence en matière de sécurité (préparation, assistance mutuelle en cas d’incident). 30 M€ financeront par ailleurs les start-ups et PMEs dans leur mise en œuvre des nouvelles obligations induites par la transposition de la Directive SRI2/NIS2 (Network and Information Security), qui détermine des mesures de gestion des risques en matière de cybersécurité et des obligations en matière de signalement notamment dans les secteurs de l’énergie, les transports, la santé et l’infrastructure numérique.

Les universités, les centres de formation, les laboratoires de recherche, les administrations publiques ou les entreprises innovantes évoluant dans le secteur des technologies numériques peuvent candidater à ces appels. Pour la majorité des projets, il est prévu que la part de financement du programme Europe numérique ne dépasse pas 50 % des coûts du projet : il faudra donc mobiliser des financements autres, à un niveau au moins égal à la part financée par l’UE.

Enfin, le lancement de nouveaux appels à projets est annoncé au cours du deuxième semestre 2023, probablement après l’été.


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Devenir une des 100 vallées régionales de l’innovation de demain au sein de l’UE

Publié par Gaëtan Claeys le vendredi 28 avril 2023

Développement régional et urbain Économie, industrie, énergie Recherche, innovation, enseignement supérieur

Devenir une des 100 vallées régionales de l’innovation de demain au sein de l’UE

La Commission européenne a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour identifier les régions européennes prêtes à s’engager dans la création de « vallées régionales de l’innovation ».

Afin de renforcer les écosystèmes européens d’innovation pour permettre une meilleure cohésion territoriale et mieux connecter les acteurs de l’innovation à travers l’Europe, la création des vallées régionales de l’innovation (« Regional Innovation Valley – RIV) est une démarche qui s’inscrit dans le nouvel agenda européen de l’innovation, adopté le 5 juillet 2022, qui envisage 25 actions spécifiques dans cinq domaines phares:

  • Financer les scale-ups (entreprise « jeune pousse » qui a réussi à grandir et qui a le potentiel pour devenir « une licorne » dont le capital serait valorisé à plus d’1 milliard de dollars) ;
  • Favoriser l’innovation au moyen d’espaces d’expérimentation et de marchés publics ;
  • Susciter, attirer et retenir les talents qui évoluent dans les innovations de rupture ;
  • Améliorer les outils d’élaboration des politiques ;
  • Accélérer et renforcer l’innovation dans des écosystèmes européens d’innovation partout dans l’UE.

Pour parvenir à ce dernier objectif, la Commission européenne soutient donc la création de 100 RIV. Cette initiative vient compléter les 180 stratégies nationales et régionales de spécialisation intelligente « S3 », issues de la politique de cohésion de l’UE. Elle peut aussi s’appuyer sur une participation préalable à l’action pilote « partenariats pour l’innovation régionale » (PRI), mise en œuvre par la Commission et le Comité des Régions : 63 régions, 7 villes et 4 États membres avaient été sélectionnés en mai 2022 dans le cadre du projet pilote de PRI, dont la Wallonie et le Bade-Wurtemberg.

Au travers des vallées régionales de l’innovation, la Commission espère pouvoir s’appuyer sur des territoires qui seraient interconnectés entre eux pour constituer un véritable écosystème d’innovation paneuropéen, avec des cofinancements du programme Horizon Europe et de la politique de cohésion (fonds FEDER). En effet, les territoires qui seraient reconnus comme des vallées régionales de l’innovation à la suite de cet appel, pourraient bénéficier d’un appui afin d’identifier des régions partenaires avec lesquelles ils pourraient travailler conjointement, sur base de plans d’innovation communs et ainsi constituer des vallées régionales d’innovation connectées. La Commission s’engage d’ailleurs à aider les Etats et les régions à consacrer au moins 10 Md€ à des projets d’innovation concrets à caractère interrégional, en particulier dans les innovations de rupture.

Un appel à manifestation d’intérêt pour identifier les régions européennes prêtes à participer à la création des RIV est ouvert jusqu’au 18 septembre 2023. Le Conseil européen de l’innovation et l’Agence exécutive pour les PME (EISMEA) organisent le 25 mai prochain, un webinaire sur cet appel à manifestation d’intérêt pour les RIV.  Plus d’informations et inscription à cette session à ce lien.

En complément de cette initiative, la Commission européenne lancera le 17 mai prochain, deux appels à propositions qui soutiendront des actions visant aussi à remédier à la fracture de l’innovation :

  • Un appel à projet financé par l’instrument « Écosystèmes européens de l’innovation » (EIE) d’Horizon Europe, qui sera doté d’une enveloppe de 60M€ ;
  • Un appel à projet dans le cadre des « Investissements innovants interrégionaux (I3) » du Fonds européen de développement régional (FEDER), pour un montant de 170M€.

Ces deux appels seront clôturés le 17 octobre 2023.


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Fonds pour l’innovation : 100 M€ pour accompagner la décarbonation de l’industrie

Publié par Virginie Manfroni le mardi 28 mars 2023

Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé Recherche, innovation, enseignement supérieur

Fonds pour l’innovation : 100 M€ pour accompagner la décarbonation de l’industrie

Le 3ème appel « petite échelle » du Fonds pour l’innovation est ouvert ce 30 mars 2023 pour soutenir des projets de décarbonation dont le capital est inclus entre 2,5 M€ et 7,5 M€.

 Afin de contribuer au défi ambitieux de l’UE d’atteindre la neutralité climatique à l’horizon 2050, le Fonds pour l’innovation est un instrument financier européen qui accompagne le déploiement de la prochaine génération de technologies à faible intensité de carbone. Il participe à la décarbonation des entreprises et des territoires, pour les aider à réduire leur empreinte carbone et limiter ainsi l’impact sur le climat dû aux émissions de gaz à effet de serre. 

Ce fonds, géré et mis en œuvre par l’Agence exécutive européenne pour le climat, les infrastructures et l’environnement (CINEA), accorde des subventions à des projets novateurs dans les domaines suivants : les énergies renouvelables, le stockage de l’énergie, le captage l’utilisation et le stockage du carbone. Il s’adresse également aux industries grandes consommatrices d’énergie pour lesquelles il peut contribuer à financer la transition énergétique.

Un appel pour les « projets de petite échelle », ouvert le 30 mars 2023, vise à soutenir, au travers d’une enveloppe de 100 millions d’€, des projets dont l’investissement se situe entre 2,5 et 7,5 millions €. Il se clôturera le 19 septembre 2023.

Les projets proposés seront évalués selon cinq critères : le degré d’innovation, les émissions de gaz à effet de serre évitées, la maturité du projet (maturité de la mise en œuvre et maturité financière), l’évolutivité (capacité à reproduire ailleurs les solutions proposées) et la rentabilité (c’est-à-dire le coût du projet par tonne de CO2 évitée).

Les candidatures peuvent être portées par des entités privées, publiques ou des organisations internationales. Elles peuvent être mono-bénéficiaires, la composition d’un consortium n’étant pas obligatoire contrairement à la grande majorité des instruments financiers sectoriels de l’Union européenne.

Lors des précédents appels à projets de ce type, deux projets menés par ArcelorMittal Construction à Contrisson dans le Grand Est ont été retenus et sont financés par le fonds pour l’innovation :

Deux événements sont organisés pour comprendre en détails ce nouvel appel à projets « petite échelle » :


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Candidatez jusqu’au 29 juin au prix de la capitale européenne de l’innovation

Publié par Virginie Manfroni le vendredi 24 mars 2023

Développement régional et urbain Économie, industrie, énergie Recherche, innovation, enseignement supérieur

Candidatez jusqu’au 29 juin au prix de la capitale européenne de l’innovation

La Commission européenne a ouvert la 9ème édition de son concours pour le prix de la « Capitale européenne de l’innovation » géré par l’EIC (Conseil européen de l’innovation).

 

Outre son objectif premier de soutenir l’émergence et le déploiement sur le marché des technologies de rupture, l’EIC est également l’instrument du programme Horizon Europe qui promeut les plus grands innovateurs européens. Ainsi, depuis 2015, la Commission européenne décerne le titre de capitale européenne de l’innovation « iCapital » à une métropole ou une ville ou un groupement de communes d’au moins 50 000 habitants, pour co-construire et expérimenter les services de demain. Le prix récompense notamment les nouveaux modèles d’innovation urbaine qui impliquent les citoyens et qui visent à trouver des solutions aux défis sociétaux. Ces pratiques permettent par exemple de renforcer la capacité d’une ville à attirer de nouveaux financements, de nouveaux talents, et de stimuler le développement des innovations de rupture.

L’édition 2023 récompensera cette année encore les pratiques les plus innovantes des villes européennes situées dans un Etat membre ou un pays associé à Horizon Europe, en se basant sur cinq critères principaux :

  • L’expérimentation de modèles, d’outils, de processus ;
  • L’accélération de la croissance des start-up et PME innovantes ;
  • La construction d’un écosystème local d’innovation permettant les synergies entre acteurs publics et privés ;
  • La transposition du modèle à d’autres villes par le partage d’expérience ;
  • La définition d’une vision à long terme de la ville innovante au service de la double transition verte et numérique.

Il s’agit donc de récompenser les villes qui démontrent un écosystème d’innovation urbaine développé, polyvalent et performant qui stimule l’innovation, au travers de six prix répartis en deux catégories :

Après notamment Athènes, Paris, Barcelone, Amsterdam ou encore Dortmund, la métropole Aix-Marseille Provence avait remporté le prix 2022 de la Capitale européenne de l’innovation et c’est Haarlem (Pays-Bas) qui avait remporté le prix de la ville montante innovante.

Pour cette édition 2023, la date limite de soumission de candidature est fixée au 29 juin. Vous trouverez plus d’informations ici.


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Transformation numérique des entreprises du Grand Est renforcée avec le projet européen EDIH-GE

Publié par Virginie Manfroni le vendredi 24 mars 2023

Développement régional et urbain Économie, industrie, énergie Recherche, innovation, enseignement supérieur

Transformation numérique des entreprises du Grand Est renforcée avec le projet européen EDIH-GE

Le projet « European Digital Innovation Hub en Grand Est » (EDIH-GE) a été retenu pour bénéficier d’un financement par la Commission européenne, au travers du programme « Europe numérique ». Cette sélection reconnaît le travail d’un consortium de 11 partenaires coordonné par Grand E-Nov+, l’Agence d’Innovation et de Prospection Internationale du Grand Est.

 

La Commission Européenne a décidé de déployer, sur la période 2021-2027, un réseau de « Pôles européens d’innovation numérique » (European Digital Innovation Hubs / EDIH) afin d’accompagner et d’accélérer la transformation numérique des PME et des entreprises européennes tant dans l’industrie que dans les services.

L’EDIH-GE, issu en partie de travaux et d’actions transnationales anciennes engagées dans le cadre du projet Interreg Alpine Space SMART-SPACE, vise donc à répondre à cet objectif voulu par la Commission européenne. Il va par ailleurs compléter le parcours de transformation numérique régional existant, pour accompagner des entreprises souhaitant accélérer l’intégration de technologies de pointes, y former leurs salariés, identifier des pistes de financement et se mettre en réseau avec les acteurs clés régionaux, nationaux et européens. Ces usages innovants seront plus particulièrement favorisés sur les sujets liés à l’intelligence artificielle, la cybersécurité, le calcul à haute performance. De prochains ateliers permettront aux industriels de découvrir le dispositif de soutien et les services des acteurs académiques.

En effet, pour couvrir au mieux les besoins, 10 partenaires sont regroupés autour de Grand E-Nov+ et de la Région Grand Est, au sein du projet EDIH-GE : CCI GRAND EST, Université de Haute-Alsace, Université de Lorraine, Université de Reims Champagne-Ardenne, Université de Strasbourg, Université de Technologie de Troyes, Arts et Métiers ParisTech – École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers, GIP InSIC (Institut Mines-Télécom), CEA Tech et Cetim Grand Est. Ces partenaires sont tous spécialistes du numérique et agiront de manière coordonnée. Ils proposeront un bouquet de services aux industriels et entreprises engagés dans des projets d’intelligence artificielle, de cybersécurité et de calcul à haute performance, qui pourront ainsi se former, prototyper et démontrer leurs solutions avec le soutien des plateformes numériques du Grand Est et des co-financeurs (Commission européenne et Région Grand Est).

Enfin, par sa position géographique, l’EDIH-GE a déjà engagé des coopérations avec les EDIH des régions frontalières également sélectionnés par la Commission européenne. Ceci représente donc une opportunité de renforcer les liens du Grand Est avec ses voisins engagés dans une démarche similaire « EDIH » : en Wallonie (EDIH-WalHub), au Luxembourg (L-DIH , Arnaud Lambert), en Sarre, en Rhénanie-Palatinat et dans le Bade-Wurtemberg (Gennadi Schermann). Tous ces Hubs partagent un même ADN industriel et une même volonté de faire de leurs territoires des terres d’innovation, de croissance et d’emplois.

Plus d’informations sur le projet et contacts : https://lnkd.in/e9zCtUrS

 

Article proposé par Grand Enov+, Agence d’Innovation et de Prospection Internationale du Grand Est


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Energies propres : ouverture de plusieurs appels en avril pour accompagner les investissements des villes

Publié par Gaëtan Claeys le lundi 20 mars 2023

Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé

Energies propres : ouverture de plusieurs appels en avril pour accompagner les investissements des villes

La Facilité européenne pour les villes (European City Facility) lancera cette année dans le cadre du programme LIFE, trois nouveaux appels à propositions offrant aux collectivités locales et à leurs entités affiliées un total de 209 subventions de 60 000€ pour développer des concepts d’investissement dans le domaine des énergies propres et de l’efficacité énergétique.

Le premier appel aux villes bénéficiaires devrait être lancé en avril 2023 et sera d’abord annoncé par le biais d’une « alerte d’appel » à laquelle les villes intéressées peuvent s’inscrire sur le site web du projet. La poursuite de la Facilité pour les villes européennes fait suite à séries d’appels au cours desquelles au total 213 villes ont reçu une aide pour élaborer des concepts d’investissement avec à la clés plus de 320M€ de financement public et privé pour des actions dans le domaine du climat et de l’énergie.

Au total sept partenaires, Energy Cities, Adelphi, Climate Alliance, Enviros et Fedarene, ICLEI Europe et GNE Finance, gèrent les futurs appels à propositions de la Facilité européenne pour les villes. En plus de ces partenaires européens, un réseau de soutien national élargi est actuellement mis en place dans les 27 États membres de l’UE, en Ukraine et en Islande.

Outre la poursuite des appels, la Facilité pour les villes européennes proposera également aux collectivités locales sélectionnées un renforcement de leurs capacités de financement de projets d’énergie propre et d’efficacité énergétique, et travaillera avec les meilleurs aux fins d’échanges de bonnes pratiques avec d’autres villes européennes cherchant à combiner leurs ambitions locales aux financements disponibles.

Pour rappel, la prochaine date d’ouverture des appels à projet du programme LIFE 2023 est prévue en avril 2023 sur le portail Funding-tenders. Pour le sous-programme Transition Energie Propre, la date d’ouverture des appels à projet est prévue pour mi-mai (date également à venir). La réunion d’information nationale (Infoday France) organisée par le ministère, aura lieu le 18 avril 2023 en visio conférence. En outre, l’agence CINEA organisera les 25 et 28 avril 2023 des sessions d’informations virtuelles pour guider les futurs porteurs de projets.

Pour plus d’information sur la facilité européenne pour les villes, cliquez ici.


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Proposer des pistes d’action pour l’économie sociale et de proximité

Publié par Barbara Valganon le mercredi 1 février 2023

Économie, industrie, énergie

Proposer des pistes d’action pour l’économie sociale et de proximité

La Commission invite l’ensemble des acteurs de ce secteur d’activité à proposer des actions concrètes pour accompagner son développement, ainsi que le soutenir dans la transition verte et numérique. Vous pouvez contribuez à cet appel jusqu’au mardi 28 février.

Dans le cadre de la politique industrielle européenne, et plus spécifiquement du soutien à l’écosystème de l’économie sociale et de proximité, ainsi que de la mise en œuvre du plan d’action européen pour l’économie sociale, la Commission a identifié 14 domaines d’action prioritaires.

Celle-ci invite à tous les acteurs impliqués (des entreprises, des autorités publiques et des associations) à participer activement à cette initiative et à partager les actions ou initiatives concrètes qu’ils souhaitent mener pour soutenir son développement dans un contexte de double transition. Cet appel a vocation à contribuer à la co-construction des futures actions de la Commission qui s’engage à accompagner à leur mise en œuvre et à faciliter les échanges entre ces acteurs.

Vous pouvez retrouver la feuille de route européenne pour la transition de l’écosystème de l’économie sociale et de proximité ici ou soumettre vos propositions via ce lien jusqu’au 28 février.


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IA, transformation numérique et cybersécurité : 14 appels à projets actuellement ouverts

Publié par Virginie Manfroni le vendredi 2 décembre 2022

Économie, industrie, énergie Recherche, innovation, enseignement supérieur

IA, transformation numérique et cybersécurité : 14 appels à projets actuellement ouverts

Le programme « Europe numérique » a ouvert cet automne une nouvelle vague d’appels à projets : les candidatures sont possibles jusqu’au 24 janvier 2023 (pour les espaces de données, l’intelligence artificielle et les compétences numériques) et jusqu’au 15 février 2023 (pour le renforcement de la cybersécurité).

 

Dans le cadre d’« Europe numérique », doté de 7,5 Md € pour 2021-2027, des appels à projets (AAP) sont actuellement ouverts pour soutenir les investissements dans les technologies clé du numérique et leur déploiement. Sur les cinq domaines prioritaires soutenus par « Europe Numérique » (les supercalculateurs, l’intelligence artificielle (IA), la cybersécurité, les compétences numériques avancées et une utilisation plus large des technologies numériques dans l’économie et la société), cette nouvelle vague d’AAP se concentre davantage sur les secteurs suivants : espaces de données, IA, compétences numériques et cybersécurité.

Six appels à projets, ouverts jusqu’au 24 janvier 2023, référencés DIGITAL-2022-CLOUD-AI-03 sur le portail « aides et financements » de la Commission européenne, sont dédiés à l’IA en tant que moteur clé de la transformation numérique des secteurs public et privé pour soutenir :

  • le renforcement des infrastructures numériques, tels que les espaces de données, avec par exemple le développement d’une plate-forme d’intelligence artificielle (IA) pour un accès à des outils d’IA fiables et fabriqués en Europe ;
  • le déploiement d’espaces de données notamment pour la fabrication, pour les médias, pour la mobilité ;
  • la mise en place d’une infrastructure de données proposant des mécanismes permettant un accès sécurisé et transfrontalier à des ensembles de données clés dans des domaines thématiques ciblés : par exemple les données du Green Deal, celles de la mobilité, du tourisme également, ou encore les données reliées à l’agriculture, ou à la santé.

Un autre appel à projets spécifique a été ouvert et s’inscrit dans les priorités de 2023 année européenne des  compétences, pour soutenir la conception et la mise en œuvre de programmes d’enseignement supérieur favorisant l’acquisition et le développement de compétences numériques avancées. Doté de 56M€, cet appel vise des consortia composés d’au moins six organisations, dont au moins trois établissements d’enseignement supérieur, au moins deux PME et un centre de recherche ou d’excellence, proposant :

  • d’élaborer conjointement des formations universitaires de type Licence ou Master dédiées à une ou plusieurs technologies numériques stratégiques pour l’UE : micro-électronique, données, internet des objets , robotique, IA, réalité augmentée, blockchain, cybersécurité, technologie quantique ;
  • de concevoir des programmes interdisciplinaires proposant des cours d’application de ces domaines stratégiques à d’autres secteurs (ex. agriculture, énergie, droit, santé, finance, etc.) ;
  • de moderniser les équipements et installations techniques, pour permettre l’accès aux dernières technologies disponibles et développer des moyens innovants d’utiliser celles-ci dans l’enseignement ;
  • de mettre en place des mesures de soutien pour les professeurs, les experts et les chercheurs contribuant aux activités d’enseignement et pour les étudiants (ex. exonération de frais, bourses d’étude…).

La date de clôture de cet appel est également fixée au 24 janvier 2023.

Enfin, sept appels DIGITAL-ECCC-2022-CYBER-03 sont ouverts pour accompagner le déploiement d’infrastructures de cybersécurité, et le renforcement des capacités en matière de cybersécurité globale. Pour consolider la résilience de l’UE et sa capacité à protéger, détecter, défendre et décourager les cyberattaques, 176,5 M€ financeront ainsi des projets participant notamment à l’amélioration des outils et des infrastructures de cybersécurité. Ces fonds soutiendront aussi la cybersécurité des réseaux 5G, mais également la mise en œuvre de nouvelles règles de cybersécurité des réseaux et la transposition de la directive SRI 2 dans les législations nationales. Enfin, 72,5M€ seront plus particulièrement dédiés à la mise en place d’une infrastructure européenne de centres d’opérations de sécurité (SOC) transfrontaliers, alimentée par l’intelligence artificielle (IA) et d’autres technologies de pointe, pour les doter d’outils et de services de détection des cybermenaces.

Ces sept appels se clôturent quant à eux, le 15 février 2023.


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