Europe de la Santé : les priorités renouvelées pour 2022

Europe de la Santé : les priorités renouvelées pour 2022

Publié par Gaëtan Claeys le mardi 25 janvier 2022

Environnement, climat et santé

Europe de la Santé : les priorités renouvelées pour 2022

L’Agence exécutive pour la santé et le numérique (HaDEA) a publié le programme de travail 2022 du programme EU4Health, pour un budget global de 835 millions d’euros.

Ce programme est la réponse de l’Union à l’urgence actuelle en matière de santé publique et vise à contribuer à la relance après la COVID-19 en améliorant la santé publique dans l’Union par la prévention des maladies, en protégeant les populations contre les menaces sanitaires transfrontalières, en améliorant l’accès aux médicaments et en renforçant les systèmes de santé nationaux.

Dans la continuité du programme de travail 2021, celui-ci continuera à être articulé autour de quatre grands axes :

  • 380,9 millions d’euros pour la préparation aux crises, avec le déploiement de l’Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire, la lutte contre la résistance antimicrobienne, la vaccination à grande échelle contre la COVID19, ou le renforcement de la coopération avec l’OMS
  • 90 millions d’euros pour la prévention, concentrés sur les maladies non transmissibles et les maladies mentales
  • 125,5 millions d’euros pour soutenir les systèmes de santé et le personnel de santé avec pour priorités la réforme et le renforcement des systèmes de santé, la formation du personnel aux compétences numériques et la mise en œuvre de la stratégie pharmaceutique de l’Union européenne
  • 76,7 millions d’euros pour le numérique, portant sur l’espace européen des données de santé, plus particulièrement sur son infrastructure, sa gouvernance et l’utilisation des données.

En effet, le cancer reste un volet transversal qui  vise notamment à la réduction des inégalités, l’amélioration de la qualité de vie des patients ou encore le développement de méthodes de détection innovantes.

Afin d’optimiser l’impact des investissements et projets financés par les fonds européens, le programme EU4Health recherchera les synergies avec d’autres programmes et instruments de l’Union, notamment Horizon Europe et de sa mission sur le cancer. Les appels à projets seront ouverts progressivement au cours de l’année 2022.


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Candidatez aux prix européens de « Capitale verte » et de la « Feuille verte » 2022

Publié par Adipso le mercredi 22 décembre 2021

Environnement, climat et santé

Candidatez aux prix européens de « Capitale verte » et de la « Feuille verte » 2022

Ces prix récompensent annuellement des villes européennes à la pointe dans le domaine de la durabilité environnementale et climatique. Le prix de la Capitale verte européenne s’adresse aux villes de plus de 100 000 habitants, alors que celui de la Feuille verte aux villes de 20 000 et 100 000 habitants.

La sélection de la ville lauréate du prix de Capitale verte européenne repose sur 12 indicateurs environnementaux dont le changement climatique (atténuation et adaptation), la mobilité urbaine durable, l’utilisation durable des terres, la nature et la biodiversité, la qualité de l’air, le bruit, les déchets, l’eau, la croissance verte et éco-innovation, la performance énergétique, ainsi que la gouvernance. Outre de la valeur symbolique de ce prix, en terme de rayonnement et d’investissement, la ville lauréate recevra une récompense de 600 000 € afin de renforcer sa politique environnementale, et aura accès au réseau des Capitales vertes de l’Europe. Deux villes françaises ont déjà obtenu le Prix de la Capitale verte européenne : Nantes en 2013, et Grenoble en 2022.

Les villes candidates au prix européen de la Feuille verte sont sélectionnées sur six domaines thématiques : changement climatique et performance énergétique, mobilité durable, biodiversité et utilisation durable des terres, qualité de l’air et bruit, déchets et économie circulaire, eau. Les villes lauréates recevront une récompense de 200 000 euros.

Pour accompagner les villes intéressées dans leurs procédures de candidature, un atelier en ligne est prévu en janvier 2022 (date à venir). Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 25 mars 2022.

Retrouvez plus d’informations sur la page dédiée à ces prix.


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Donnez votre avis sur l’étiquetage des denrées alimentaires !

Publié par Adipso le vendredi 17 décembre 2021

Environnement, climat et santé

Donnez votre avis sur l’étiquetage des denrées alimentaires !

Les citoyens européens s’intéressent à la qualité et à la sécurité de leur alimentation.

Afin de connaître leur avis à ce sujet, la Commission européenne a récemment ouvert une consultation visant à réviser le règlement relatif à l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires (règlement ICDA) de 2011.

Cette initiative vise à réformer l’étiquetage nutritionnel, l’étiquetage d’origine et l’indication des dates de péremption pour les aliments vendus dans l’UE, dans le cadre de la stratégie « de la ferme à la fourchette » adoptée par la Commission européenne en mai 2020 :

– Ainsi, le « nutriscore », qui évalue la qualité nutritive des produits en leur attribuant une lettre allant de A à E, pourrait être révisé. Des critères de « profilage nutritionnel » harmonisé pourraient être mises en place afin de restreindre les allégations commerciales non-fondées.

– Dans le cadre du plan européen de lutte contre le cancer, il est aussi question de rendre obligatoire l’affichage de la liste des ingrédients utilisés et une déclaration nutritionnelle pour les boissons alcoolisées.

Cette consultation se décline en une vingtaine de questions, à travers lesquelles la Commission européenne souhaite connaître l’opinion des citoyens européens et des organisations concernées.

Pour contribuer à cette consultation, cliquez sur ce lien et répondez au questionnaire d’ici le 7 mars 2022, date de clôture de la consultation. L’adoption d’un nouveau règlement est ensuite prévue avant la fin de l’année 2022.

 


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EU4Health : 13 appels à projets sont ouverts

Publié par Gaëtan Claeys le lundi 18 octobre 2021

Environnement, climat et santé

EU4Health : 13 appels à projets sont ouverts

Une deuxième vague d’appels à projets du programme EU4Health a été publiée le 13 octobre dernier. Le programme EU4Health ou « L’UE pour la santé » a pour objectifs d’améliorer la santé publique dans l’Union, de protéger les personnes contre les menaces transfrontalières graves, d’améliorer l’accès aux médicaments, aux dispositifs médicaux et de renforcer les systèmes de santé nationaux.

Parmi ces appels :

  • déploiement d’activités de formation, mise en œuvre et meilleures pratiques ;
  • promotion d’un mode de vie sain ; lutte contre les troubles mentaux liés à la crise de la COVID ;
  • utilisation des données numérique en matière de santé ou encore prévention et le dépistage du cancer.

D’autres appels visent la prévention contre les cancers d’origine infectieuse, notamment par la vaccination, et les entreprises avec la création d’une carte à puce pour les personnes ayant guéri du cancer.

D’un budget total de 43 millions d’euros, ceux-ci se clôtureront au 25 janvier 2022 et peuvent être consultés sur le site de l’Agence exécutive européenne pour la santé et le numérique (HaDEA) ou sur la plateforme Funding & Tenders de la Commission européenne.

Les rediffusions des webinaires de présentation de ces appels à projets peuvent également être consultées sur le site de l’HaDEA


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Région Grand Est : un projet LIFE pour reconquérir la biodiversité d’ici 2030 !

Publié par Gaëtan Claeys le jeudi 14 octobre 2021

Environnement, climat et santé

Région Grand Est : un projet LIFE pour reconquérir la biodiversité d’ici 2030 !

Pour stopper l’érosion de la biodiversité en Grand Est, la stratégie régionale sur la biodiversité, adoptée le 9 juillet 2020, a fixé des objectifs ambitieux, tels que 4 plans fleuves, 1000 km de haies, 15 nouvelles réserves naturelles, 200 sites industriels engagés, 15 nouvelles réserves naturelles, 100 territoires engagés pour la nature, 100 espaces de quiétude….

Pour atteindre ces objectifs, il s’agit de démultiplier la mobilisation de tous les types d’acteurs, aussi bien les décideurs politiques, les acteurs économiques (entreprises, agriculteurs, forestiers), les personnes actives dans le monde associatif que le grand public. Des ressources supplémentaires sont également nécessaires pour développer l’ingénierie sur les territoires, et la connaissance des impacts du changement climatique.

A cette fin, la construction d’un projet LIFE intégré, accompagnée par le bureau d’étude Enviropea, a été lancée en juillet 2020 avec :

  • 14 partenaires : Parcs naturels régionaux et parc national, Chambre régionale d’agriculture du Grand Est, conservatoires d’espaces naturel, structures d’éducation à l’environnement…) ;
  • 5 cofinanceurs : Région Grand Est, Etat, Office Français de la biodiversité et Agences de l’eau ;
  • de nombreux partenaires techniques.

L’ensemble de ces partenaires ont été réunis pour construire un projet global de 26 M€ sur 10 ans avec un cofinancement du programme européen LIFE à 60%. L’ingénierie développée par ce programme permettra également de mobiliser 16M€ issus du fonds européen FEDER pour la restauration des continuités écologiques (éco-pont, haies…), le développement de services environnementaux en forêt et prairies et des atlas de biodiversité soit un programme global de 42 M€.

Pour déployer ce programme, ce sont 25 personnes qui seront recrutées pour 9 ans à partir de janvier 2022 :  12 postes directement liés à la mise en œuvre des actions, 5 postes transversaux en charge de la coordination, communication, transfert des résultats, et 8 référents territoriaux Eaux et Biodiversité localisés en Maison de Région. Il s’agira pour cette cellule d’assistance technique locale de mobiliser l’ensemble des acteurs concernés – maires, entrepreneurs, agriculteurs, forestiers locaux – et les accompagner dans le montage technique et financier de leur projet.

Ce projet, unique en France, constituera un pilote pour alimenter les travaux nationaux en matière de biodiversité au travers du Ministère de la Transition écologique et des réseaux de Régions de France. Les acteurs régionaux et nationaux forestiers, agricoles et environnementaux sont intéressés pour intégrer les résultats dans leurs stratégies propres d’adaptation au changement climatique. Les régions Pays de la Loire et Bourgogne-Franche Comté constitueront des régions miroirs de réplication des résultats du projet.

Après une année de construction et de passage successif des étapes européennes, de la rédaction de la « concept note », au projet complet, et enfin au processus de révision avec les services de la Commission européenne, le projet est désormais prêt et pourra être annexé à la convention de financement européen en vue d’une signature fin octobre-début novembre.

Les recrutements pourront ensuite être enclenchés et les actions débuter en janvier 2022.

Ce projet LIFE « Biodiv’Est » représente un programme majeur qui contribuera de façon décisive à la reconquête de la biodiversité régionale. Sa construction permettra de réunir l’ensemble des acteurs régionaux de la biodiversité autour d’un projet commun porteur d’espoir.

Pour plus d’information : https://biodiversite.grandest.fr/le-grand-est-en-mouvement/des-demarches-pour-la-biodiversite/life-biodivest/

 

Tribune rédigée par notre membre la Région Grand Est


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La semaine européenne de l’énergie durable ouvre ses inscriptions

Publié par Gaëtan Claeys le jeudi 16 septembre 2021

Économie, industrie, énergie Environnement, climat et santé

La semaine européenne de l’énergie durable ouvre ses inscriptions

La semaine européenne de l’énergie durable (EUSEW) – organisée par l’Agence exécutive européenne pour le climat, les infrastructures et l’environnement (CINEA) et la Direction générale de l’énergie – se déroulera du 25 au 29 octobre 2021 sur le thème « Vers 2030 : remodeler le système énergétique européen ».

Au programme de cet événement – qui est la plus grande rencontre consacrée aux énergies renouvelables et à l’utilisation efficace de l’énergie en Europe – des conférences pour s’informer sur les développements politiques récents dans ce secteur, sur les bonnes pratiques et initiatives innovantes en matière d’énergie durable, la vision de la jeunesse pour une Europe neutre en carbone, ainsi que des opportunités de mise en réseau pour trouver des partenaires européens pour vos projets.

Retrouvez le programme de l’ensemble de la semaine ici et inscrivez-vous à l’évènement ici.


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LIFE : Appels, sujets, échéances, ce qu’il faut savoir

Publié par Gaëtan Claeys le mardi 3 août 2021

Environnement, climat et santé

LIFE : Appels, sujets, échéances, ce qu’il faut savoir

Les appels à projets 2021 du programme LIFE ont été publiés le 13 juillet dernier, par l’Agence exécutive européenne pour le climat, les infrastructures et l’environnement (CINEA). Ils sont au nombre de 33 et sont désormais disponibles sur la plateforme Funding & Tenders.

Les appels sont reliés aux 4 sous-programmes et se décomposent comme ceci :

  • 18 appels font partie du sous-programme « Transition vers une énergie propre », soit plus de la moitié des appels. Ceux-ci appartiennent à la rubrique « autres actions »
  • 5 appels sont reliés au sous-programme « atténuation du changement climatique et adaptation» dont 3 appels pour des projets d’action standard, 1 appel pour projet d’assistance technique, et un appel à projets stratégiques intégrés
  • 4 appels font référence au sous-programme « économie circulaire et qualité de vie », dont 2 appels portent sur des projets d’actions standard, 1 appel pour des projets stratégiques intégrés et 1 appel portant sur les projets d’assistance technique.
  • 4 appels font partie du sous-programme « Nature et biodiversité » dont 2 appels concernent des projets d’actions standard, 1 appel à projets stratégiques de protection de la nature (SNAP) et 1 autre appel concernant les projets d’assistance technique aux SNAPs.
  • 2 appels concernent les partenariats cadres

 

La candidature aux appels à projets se déroule en une seule étape sauf exception. Plusieurs dates de clôture sont à noter :

  • Le 22 septembre pour les 3 appels à projets d’assistance technique.
  • Le 28 septembre pour les 2 appels à candidatures pour les partenariats cadres, ainsi que pour la signature des conventions spécifiques passées au sein des partenariats cadres 2021.
  • En ce qui concerne l’appel à projets stratégiques de protection de la nature et les appels à projets intégrés qui sont soumis, quant à eux, à une sélection en deux étapes : la première échéance est fixée au 19 octobre 2021 pour le dépôt de candidature en pré-sélection. Les projets présélectionnés devront soumettre leur candidature complète au plus tard le 7 avril 2022.
  • Le 30 novembre 2021 pour les 8 appels à projets d’action standards.
  • Les projets liés au sous-programme « transition vers une énergie propre » bénéficient quant à eux d’un délai étendu au 12 janvier 2022.

Des vidéos de présentation des appels à projets sont disponibles sur le site de la CINEA ainsi que le programme de travail.

Pour préparer votre candidature et découvrir plus en détails le programme LIFE pour la période 2021-2027, vous pouvez participer à un webinaire le vendredi 10 septembre de 10h à 12h. Celui-ci est co-organisé par le Pôle Fibres-Energivie, Grand E-Nov+, Grand Est-Europe, et le pôle HYDREOS, en partenariat également avec le Pôle Véhicule du Futur et BioValley France. Une opportunité d’aborder les nouveaux appels à projet avec un focus sur trois volets spécifiques : économie circulaire et qualité de vie, atténuation du changement climatique et adaptation & transition vers l’énergie propre. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes via ce lien.


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Entrée en vigueur du certificat covid numérique de l’UE

Publié par Gaëtan Claeys le mardi 6 juillet 2021

Environnement, climat et santé

Entrée en vigueur du certificat covid numérique de l’UE

Le certificat covid numérique de l’UE (appelé « pass sanitaire » en France) présenté en mars dernier est entré en application au 1er juillet, date à partir de laquelle la période d’introduction de six semaines débute. Au cours de celle-ci, les Etats-Membres sont invités à déployer les services et le matériel nécessaire à la reconnaissance du certificat. A ce jour, ce sont d’ores et déjà 21 Etats membres qui mettent pleinement en œuvre le système européen et délivrent des certificats, dont la France et les voisins du Grand Est (Belgique, Luxembourg, Allemagne). Pour y circuler, il suffit d’être en possession d’un test négatif de moins de 72h, ou d’être complètement vacciné. La Suisse fait pour l’instant partie des pays n’ayant pas encore déployé le certificat, mais devrait néanmoins le faire.

Le certificat COVID numérique de l’UE est une preuve attestant qu’une personne soit a été vaccinée (et plus particulièrement disposant d’un « schéma vaccinal complet »), soit a effectué un test qui s’est révélé négatif, soit a contracté la Covid et conserve donc des anticorps. Disponible sous forme de code QR, au format numérique ou papier, celui-ci vise à faciliter les déplacements au sein de l’UE et à l’étranger. Les détenteurs de ce certificat ne seront soumis à aucune restriction. Seules les personnes non vaccinées seront soumises à une potentielle quarantaine, en retour de zone classée à risque.

Les résidents français pourront récupérer le code QR lié à leur vaccin via le téléservice de l’Assurance maladie, et récupérer leur code QR de test via le portail SIDEP en se munissant de leurs identifiants France Connect.


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Une stratégie sanitaire pour sortir plus forts de la pandémie

Publié par Gaëtan Claeys le lundi 21 juin 2021

Environnement, climat et santé

Une stratégie sanitaire pour sortir plus forts de la pandémie

Ce mardi 15 juin, la Commission a publié une communication sur les leçons à tirer de la pandémie de COVID-19, avec pour objectif de réfléchir aux obstacles rencontrés par l’UE lors de la crise, sur les progrès accomplis et les améliorations à mettre en place pour mieux affronter les prochaines menaces à venir.

Dans le cadre de cette réflexion, la Commission européenne tire 10 conclusions et propose des mesures pour renfocer l’Europe en cas de crise sanitaire classifiées en 3 grands axes : la coordination, la résilience et le rôle de l’UE sur la scène mondiale. Les mesures sont les suivantes :

  • Le lancement en 2021 d’un nouveau système européen amélioré de recueil d’informations sur les pandémies. Ce système aura pour but d’assurer une meilleure détection des nouvelles menaces en vue de pouvoir y répondre au mieux, il s’appuiera sur le système existant.
  • La nomination d’un épidémiologiste en chef européen et une structure de gouvernance correspondante d’ici à la fin de 2021, afin de pouvoir appuyer les décisions politiques sur des éléments fiables et scientifiquement prouvés. Cette nouvelle position aurait aussi pour effet de rassembler les épidémiologistes des différents Etats Membres et de servir de point de communication avec le public.
  • La préparation d’un rapport annuel sur l’état de préparation pour suivre au mieux les investissements en cours. Celui-ci couvrira les pandémies mais aussi les autres urgences sanitaires et urgences auxquelles l’UE pourrait faire face (catastrophes environnementales, nucléaires, attentats, accidents chimiques…)
  • La création d’un cadre pour l’activation d’un état d’urgence pandémique européen et une boîte à outils pour les situations de crise, l’activation automatique de l’instrument d’aide d’urgence est également envisagée.
  • La coordination et les méthodes de travail renforcées entre les institutions grâce à une Europe de la Santé.
  • Le lancement de l’autorité de préparation et de réaction aux urgences sanitaires (HERA) qui devrait être opérationnelle d’ici début 2022. Comme souligné lors de l’annonce du lancement d’HERA, des partenariats public-privé et des chaînes d’approvisionnement plus solides sont nécessaires pour garantir l’acheminement des équipements et des médicaments essentiels.
  • L’établissement de la plateforme européenne à grande échelle « Vaccelerate » pour les essais cliniques multicentriques, car une approche paneuropéenne est essentielle pour rendre la recherche plus rapide, plus large et plus efficace
  • Le soutien aux États membres pour renforcer la résilience globale des systèmes de soins de santé dans le cadre de leurs investissements, grâce au programme « UE pour la santé »
  • L’élaboration d’une approche plus coordonnée et plus sophistiquée de la lutte contre la désinformation et les fausses informations, comme indiqué dans la communication sur le code européen de bonnes pratiques contre la désinformation.

 


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Un engagement mondial pour une meilleure gestion des crises sanitaires

Publié par Gaëtan Claeys le jeudi 3 juin 2021

Environnement, climat et santé

Un engagement mondial pour une meilleure gestion des crises sanitaires

Le 21 mai 2021, la Commission européenne a organisé le sommet mondial de la santé en coopération avec l’Italie, actuellement à la tête du G20. La journée s’est achevée sur la signature de la déclaration de Rome.

L’an passé, l’Italie était l’épicentre de la pandémie, et ce sommet était l’occasion de partager les enseignements tirés de celle-ci. L’objectif de la déclaration est d’accélérer la fin de la pandémie, mais aussi de prévenir les prochaines crises, tout en aidant les pays en voie de développement.  Cette déclaration contient 16 principes faisant penser au programme européen « EU4Health », qui peuvent être classés en 3 sous catégories.

La déclaration prévoit de promouvoir et renforcer la coopération européenne et mondiale à travers les objectifs suivants :

  • Soutenir et renforcer l’architecture sanitaire multilatérale existante en matière de préparation, de prévention, de détection et d’intervention et soutenir la réalisation des Objectifs de Développement Durable.
  • Renforcer la mise en œuvre de l’approche multisectorielle « One Health », fondée sur des données scientifiquement sûres, pour faire face aux risques liés à l’interface homme-animal-environnement et à la menace de la résistance antimicrobienne.
  • Promouvoir un système commercial multilatéral et l’importance de chaînes d’approvisionnement mondiales ouvertes, résilientes, diversifiées, sûres, efficaces et fiables dans l’ensemble de la chaîne de valeur.
  • Exploiter les synergies pour faciliter le partage des données, le renforcement des capacités, les accords de licence et les transferts volontaires de technologie et de savoir-faire à des conditions convenues d’un commun accord.
  • Renforcer le soutien aux structures existantes de préparation et de prévention en vue de l’immunisation contre les maladies évitables par la vaccination, ainsi que les programmes de surveillance et de santé pour ces mêmes maladies.
  • Répondre à la nécessité de mettre en place des mécanismes renforcés, rationalisés, durables et prévisibles pour financer la préparation, la prévention, la détection et la réponse à long terme à une pandémie, ainsi que la capacité d’appoint.

L’aspect économique est ensuite abordé à travers les engagements suivants :

  • Investir dans le personnel de santé et de soin dans le monde entier
  • Investir dans le financement, la formation et la dotation en personnel des laboratoires de diagnostic de santé publique et animale.
  • Investir dans le développement, le renforcement et l’amélioration des systèmes interopérables d’information d’alerte précoce, de surveillance et de déclenchement, conformément à l’approche « One Health ».
  • Investir dans la coopération nationale, internationale et multilatérale en matière de recherche, de développement et d’innovation, pour les outils des systèmes de santé et les mesures non pharmaceutiques
  • s’efforcer de garantir l’efficacité de ces mécanismes de financement, notamment en faisant appel à des financements mixtes, à des mécanismes innovants et à des sources publiques, et privées

Plusieurs mesures à visée sociale sont également au programme :

  • Favoriser des sociétés et des politiques de santé inclusives.
  • Permettre un accès équitable, abordable, rapide et mondial à une prévention de qualité, sûre et efficace, et à des outils de détection et de réponse.
  • Aider les pays à revenu faible ou intermédiaire à acquérir des compétences et à développer des capacités locales et régionales de fabrication d’outils, notamment grâce à COVAX.
  • Coordonner les mesures pharmaceutiques et non pharmaceutiques et les interventions d’urgence dans le cadre d’une reprise équitable
  • Accroître l’efficacité des mesures de préparation et d’intervention en soutenant et en favorisant un dialogue constructif et inclusif.

Les signataires de cette déclaration se sont engagés à en promouvoir les principes afin d’atteindre de premiers résultats tangibles d’ici la prochaine étape : le sommet du G20 qui aura lieu à Rome en octobre.


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